Sports

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Une aventure givrée pour 300 participants

Le 13 février 2019 — Modifié à 14 h 34 min le 13 février 2019
Par Denis Hudon

La 6e édition de la Traversée du lac à vélo qui se déroulera du 14 au 16 février avec le grand couronnement le samedi promet encore beaucoup d’émotions.

Tous les départs se feront le matin à partir du Village sur glace à Roberval et les arrivées près de la marina de Péribonka.

On retrouvera encore une fois le volet coureurs réservé aux mordus et à l’élite avec une centaine de coureurs avec chrono et le volet aventurier ouvert à monsieur et madame Tout-le-Monde sans chrono où sont attendus quelque 200 braves.

David Lecointre, fondateur et responsable de l’événement, est toujours aussi excité et fébrile à la veille de la tenue de l’événement.

« C’est une grosse vitrine pour notre coin de pays alors qu’on accueille beaucoup de touristes de l’extérieur de la région, mais aussi de l’Europe. C’est ce dont je suis le plus fier et c’était notre objectif dès la création de l’événement. Mettre la région comme destination touristique hivernale à partir d’une activité originale ».

Les participants viennent d’aussi loin que des États-Unis, de la Suisse, de la France, de la Belgique et du Luxembourg (un peu plus de 10 % de la clientèle). Les autres proviennent à 75 % des autres régions du Québec et environ 15 % du Saguenay-Lac-Saint-Jean.

De 15 à 77 ans

Les participants ont l’âge à peu près des lecteurs de Tintin. Le plus jeune à avoir participé à la traversée en fatbike est un Robervalois de 15 ans. Le doyen est un Saguenéen de 77 ans, qui récidive cette année, cette fois avec ses garçons.

Une centaine de bénévoles s’ajoute à cette masse de monde afin d’assurer la sécurité, les services et toute la logistique.

Le parcours de 32 kilomètres est parsemé de refuges, cinq au total. Ce sont des cabanes chauffées au poêle à bois avec équipements de sécurité, breuvages, couvertures, etc. On les retrouve à 9 km du départ, et ensuite à tous les 5 km et le dernier à 1 km seulement de l’arrivée.

«Il faut comprendre que plus on approche du fil d’arrivée, plus les participants sont fatigués. Puis il y a les conditions climatiques qui peuvent changer très vite, explique David Lecointre.

Les participants ont aussi accès à de l’hébergement un peu partout autour du lac Saint-Jean.

Pour les aventuriers, les départs se font à 9h30 le jeudi, le vendredi et le samedi, ce qui permet d’accueillir un si grand nombre de participants. Pour la course des plus expérimentés, pourrait-on dire, le départ se fait le samedi à 9h.

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