Les contribuables de Saint-André doivent se préparer à l’idée de subir une hausse substantielle de leur prochaine facture de taxe pour l’année 2024.  La mairesse Claire Desbiens justifie cette situation principalement en raison des coûts pour l’entretien des chemins d’hiver qui ont explosé.

Le prochain budget doit être adopté à la mi-décembre et encore récemment, les élus étaient à mettre la dernière touche à son contenu. La taxe foncière générale est à 1,14 $ du 100$ d’évaluation, mais ce taux va assurément faire un bond, si l’on se fie aux propos de la mairesse. « On n’y échappera pas », prévient Claire Desbiens.

Par ailleurs, la nouvelle usine de traitement des eaux usées réalisée au coût de 5 M$ et subventionnée à 90 % par le gouvernement dessert une centaine de résidences au village. Les travaux sont terminés depuis septembre dernier et les équipements sont en fin de période de rodage. Jusqu’alors, les eaux usées étaient rejetées directement dans la rivière Métabetchouan.

Par ailleurs, Saint-André se tire plutôt bien d’affaire en matière de main-d’œuvre chez ses employés municipaux. La Municipalité peut compter depuis deux ans sur une nouvelle et jeune directrice générale. Un autre jeune employé a aussi rejoint l’équipe pour le volet des eaux usées. « On est chanceux de ce côté-là », reconnaît la mairesse.

La municipalité avec ses quelque 500 habitants enregistre une vingtaine de citoyens de plus, des anciens qui sont de retour, mais également de nouveaux arrivants.

Bilan de mi-mandat

La mairesse trace un bilan de mi-mandat positif, mais avoue que le fait d’être à la retraite lui permet de consacrer le temps nécessaire aux affaires de sa municipalité.

« Si j’avais un emploi à temps plein en même temps, ce serait difficile. Les gens sous-estiment souvent le travail que ça représente pour un élu. Il faut être polyvalent. J’adore ce que je fais et je le fais avec plaisir. Je suis fière du travail accompli jusqu’à présent ».

D’autre part, l’édifice de la mairie dispose maintenant d’un peu plus d’espace avec l’intégration des anciens locaux de la Caisse Desjardins. Les séances publiques du conseil se tiennent d’ailleurs dans la salle communautaire.

Concernant l’église, il s’y tient encore quelques célébrations. Le bâtiment est à vendre, mais répète la mairesse Desbiens, pas question que la Municipalité en fasse l’acquisition. Elle souhaite qu’un promoteur privé puisse se manifester pour une nouvelle vocation dans le futur.

« La bâtisse est en bonne condition. On ne veut pas la démolir. Ce n’est pas dans nos plans à court terme ».