Jeudi, 05 décembre 2024

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Un zoo en constante évolution

Marie-Josée Côté témoin privilégiée des grandes transformations

Denis Hudon
Le 02 mai 2024 — Modifié à 09 h 55 min le 02 mai 2024
Par Denis Hudon - Journaliste de l'Initiative de journalisme local

Durant ses 45 ans de carrière, Marie-Josée Côté a été aux premières loges de plusieurs transformations qui ont façonné le paysage du Zoo Sauvage de Saint-Félicien. S’il y a un virage qui a fait de ce jardin ce qu’il est encore aujourd’hui, c’est bien sa transition d’un zoo exotique à un zoo d’espèces animales en zone boréale.

« Le plus gros virage a été le départ des animaux exotiques. C’était le choix à faire. On ne pouvait pas compétitionner avec le Zoo de Granby avec ses animaux exotiques. Le Zoo de Saint-Félicien devait se démarquer et avec les Sentiers de la nature, le Zoo s’est donné une identité », analyse Marie-Josée Côté.

Pour la gardienne d’animaux, une journée commence à 8 heures le matin et se termine à 17h, et quelquefois un peu au-delà. La gardienne vérifie les passerelles, jette un regard dans les enclos pour s’assurer que tout est normal, surveille le comportement des animaux. Elle nourrit ensuite les ours, les entraîne pour vérifier leurs réflexes, leur fait faire de petits gestes, fait la tournée des divers espaces, donne les collations, etc.

À chaque saison sa couleur

« Ici, on travaille en équipe. C’est ça qui va être le plus dur à vivre avec la retraite, de quitter, de laisser les amis et les animaux, de laisser<@Ri>la gang.<@$p> Ça va être une grosse coupure, ça c’est certain ».

Un zoo, c’est comme tout autre chose, c’est vivant. Chaque saison transforme le zoo. « Moi, ma saison préférée, c’est l’automne, pour les couleurs. C’est plus tranquille aussi et il fait encore beau. C’est parfait pour la promenade et pour apercevoir les différentes espèces animales ».

Après 45 années à prendre soin des animaux, Marie-Josée Côté peut partir à la retraite la tête haute et surtout avec le sentiment du devoir accompli.

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