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Convertir une église : un défi de taille

Le 17 décembre 2013 — Modifié à 00 h 00 min le 17 décembre 2013
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Vu de l'extérieur, le projet de transformation d'une église peut sembler des plus ambitieux. Pour Mario Bonneau, il s'agit d'un défi qui demande de la réflexion et parfois un temps d'arrêt. Bien que depuis la désacralisation de l'église le 26 octobre 2008, il semble se passer peu de choses entre les quatre murs, tout se déroule dans la tête des promoteurs qui désirent offrir les plus beaux espaces locatifs en ville.

« Au début du projet, nous étions emballés. On se disait que notre projet allait être rapidement terminé. Après quatre ans, on devient un peu désillusionné. Nous avions à la base un projet de condos qui semblait intéresser plusieurs personnes au début. À la suite d'une diminution de l'intérêt, nous avons dû revoir le projet sous plusieurs angles. Le projet d'espaces locatifs que nous avons aujourd'hui nous a été apporté par une personne qui trouvait que Roberval manquait de bureaux modernes répondant aux besoins des professionnels (avocats, notaires, médecins, dentistes, etc.) », mentionne Mario Bonneau.

Les gros défis débuteront en janvier pour l'équipe de Construction Tanguay Bonneau. Bien que la structure soit extrêmement solide, la charpente et l'isolation demeurent rudimentaires.

« Je suis entrepreneur depuis 25 ans. J'ai toujours une idée des travaux que je dois exécuter quand je rentre dans un bâtiment. Afin de rendre le bâtiment louable, nous allons investir près d'un demi-million. Nous devons changer les fenêtres tout en conservant le cachet, refaire une structure pour accueillir un deuxième étage, modifier le système de chauffage, et ce, tout en respectant les normes de la Régie du bâtiment qui sont extrêmement sévères », affirme le promoteur.

Bien que les églises résistent au temps et aux intempéries, on ne se doute pas de ce que ses murs cachent. Présentement, M. Bonneau et son équipe s'affairent à renforcir les planchers, bien qu'il soit d'une épaisseur de trois pouces, la structure ne pourrait supporter le poids des nouvelles installations, soit de 100 livres au pied. Pour supporter le second étage, Mario Bonneau doit concevoir une structure interne. Celui-ci ne peut pas se servir de la maçonnerie déjà existante. Celui-ci a fait appel à l'expertise d'ingénieurs pour réaliser les calculs de charge, qui lui permettront d'installer la nouvelle structure.

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