Actualités

Temps de lecture : 1 min 43 s

Bouées de balisage sur l’Ashuapmushuan vandalisées

Louis Potvin
Le 21 août 2020 — Modifié à 13 h 47 min le 21 août 2020
Par Louis Potvin - Rédacteur en chef

Le club nautique de la marina de Saint-Félicien est aux prises avec des actes de vandalisme commis sur des bouées de balisage sur la rivière Ashuapmushuan. Une situation que dénonce la direction de la marina, qui rappelle qu’il en va de la sécurité même des plaisanciers.

Hugo Séguin-Dumas est vice-président du club nautique félicinois. Le club est responsable de l’installation à chaque début de saison de 32 bouées réparties sur une distance d’environ 12 kilomètres sur la rivière Ashuapmushuan, entre la marina et le lac Saint-Jean.

« Depuis deux ou trois ans, nos bouées sont la cible de certains plaisanciers et c’est encore pire cette année. Ce sont souvent des conducteurs de motomarines ou de petites embarcations qui s’amusent à heurter les bouées, à sauter par-dessus ou encore à virevolter autour. On s’en est même fait couper une en deux », déplore Hugo Séguin-Dumas.

Chaque bouée avec éclairage coûte approximativement 1 000 $. Une lumière coûte à elle seule près de 300 $. Les bouées servent de guide pour que les navigateurs puissent circuler aux bons endroits sur la rivière, éviter les hauts-fonds, et ce, en toute sécurité.

« Nous sommes des bénévoles et on se donne beaucoup de mal à baliser la rivière, pour que les plaisanciers puissent circuler sécuritairement. Des actes de vandalisme comme ceux-là n’ont pas leur place. Il en va de la responsabilité de chacun », insiste le vice-président, qui invite même les gens qui seraient témoins de tels gestes à les dénoncer.

Au moins cinq bouées

Au moins cinq bouées ont été brisées depuis le début de l’été. Elles sont soit hors d’usage soit couchées sur l’eau. Trois d’entre-elles sont irrécupérables. Le club n’a pas les budgets pour les remplacer.

« Il y a une augmentation du nombre de motomarines qui circulent sur la rivière. Beaucoup de conducteurs de ces engins sont téméraires. On le constate tous les jours. La vague produite par ces machines qui roulent à fond trop près de la marina endommage les bateaux et les quais. Ça érode aussi les berges », poursuit Hugo Séguin-Dumas.

Il rappelle que la marina de Saint-Félicien est l’une des rares de la région à pouvoir accueillir cet été les touristes d’ici et d’ailleurs. Il y a beaucoup de plaisanciers sur la rivière Ashuapmushuan et les bouées de balisage sont essentielles à la bonne circulation de la navigation.

Enfin, celui-ci rappelle que les gens qui se livrent à de tels gestes de vandalisme sont passibles d’une amende et même d’une accusation en justice pour méfait.

Abonnez-vous à nos infolettres

CONSULTEZ NOS ARCHIVES