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« Le journalisme écrit m’a toujours fasciné »

Denis Hudon
Le 16 décembre 2020 — Modifié à 12 h 25 min le 16 décembre 2020
Par Denis Hudon - Journaliste de l'Initiative de journalisme local

De sa longue carrière de journaliste, Jean-Claude Saint-Pierre a touché à peu près à tout à son époque. C’est quand même le journalisme écrit qui lui apportait les plus grandes satisfactions.

« J’ai beaucoup aimé faire de la radio et ce n’est pas un hasard si j’en ai fait aussi longtemps. Mais le journalisme écrit m’a toujours fasciné. Devant ma dactylo, je me mettais à bâtir mes nouvelles. De retrouver ses articles dans un journal, c’est quelque chose. On peut les consulter autant de fois qu’on veut. Cette dactylo, c’est maintenant ma petite fille qui l’a à la maison. Pour moi, ce sont des souvenirs impérissables ».

Encore aujourd’hui, Jean-Claude Saint-Pierre garde un contact étroit avec son Lac-Saint-Jean natal. Ce n’est pas parce que 250 km le séparent maintenant de Roberval que celui-ci va se priver des nouvelles du Lac.

« Je m’intéresse beaucoup à ce qui se passe au Saguenay-Lac-Saint-Jean. On a même mis sur pied avec d’anciens collègues et amis du Lac un comité où l’on se rencontre un fois par mois dans un restaurant pour parler actualité, jaser, échanger et débattre de divers sujets. Là, avec la COVID-19, on a mis ça un peu sur la glace, mais on va revenir à nos bonnes habitudes quand la pandémie sera passée », promet-il.

Celui-ci partage énormément d’information par le biais de sa page Facebook.

« J’ai plus de 500 amis Facebook, principalement du Lac-Saint-Jean, de la Capitale-Nationale et de Charlevoix. Les gens me remercient de partager autant de nouvelles. Ça les désennuie et ça fait plaisir d’échanger avec les autres ».

Une retraite en douceur

Passer de la vie active à la vie de retraité n’a pas été pour l’ex-journaliste une épreuve.

« À partir de la soixantaine, il se trouvait toujours quelqu’un pour me demander quand j’allais prendre ma retraite. À force de me faire poser la même question, ça m’a fait prendre conscience qu’il faudrait bien qu’un jour je la prenne cette retraite-là et je m’y suis fait tranquillement à l’idée. J’ai pris ma retraite, j’avais 64 ans et jamais je n’ai regretté ma décision. L’information continue à faire partie de ma vie quand même ».

Aujourd’hui, il se plait dans son appartement du Manoir du Verger à Saint-Augustin-de-Desmaures.

« Il y a tout ici pour se divertir avec de nombreuses activités. La pandémie a changé tout ça, mais ça va revenir. Heureusement que je peux me tenir au courant de l’actualité. Avec Internet et les informations continues à la télé, il y a toujours des sujets qui m’intéressent ».

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