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Main-d’œuvre étrangère : Deux Belges découvrent l’hospitalité jeannoise

Janick Émond
Le 13 octobre 2021 — Modifié à 15 h 39 min le 13 octobre 2021
Par Janick Émond - Journaliste

Ferme Laroche et Frères n’échappe pas à la difficulté du recrutement de la main d’oeuvre. C’est même le nerf de la guerre. Chose surprenante, l’esprit convivial de l’entreprise a permis d’attirer deux Belges.

Denis Gazon est à la Ferme Laroche depuis à peine une semaine. C’est son compatriote François Crahay qui l’a convaincu de venir travailler au Québec, avec lui. Ce sont deux bons amis qui ont travaillé ensemble en agriculture, en Belgique.

Ce dernier est venu au Québec en voyage de noces pendant l’été, il y a trois ans. Il est revenu un mois l’année suivante travailler aux semences. Il vient d’obtenir, en mars dernier, son permis de travail. C’est en visitant quelques régions, dont le Lac-Saint-Jean, qu’il s’est retrouvé un peu par hasard à la ferme de Louis Laroche.

« J’adore la mentalité des gens ici et les paysages », lance François Crahay.

Denis Gazon a été séduit par le portrait que lui a fait son compatriote sur la vie au Lac-Saint-Jean et surtout à la Ferme Laroche. Il a pris l’avion et est venu voir de ses propres yeux ce qu’il en était. Il a passé un mois pour voir s’il aimerait ça.

« J’adore. Je me suis toute de suite plu ici. Les gens sont accueillants, le contact est facile. Ça n’a rien à voir avec la Belgique. On travaille dans le plaisir et on fait un peu de tout sur la ferme. C’est ce que j’aime », dit Denis Gazon dont les démarches officielles pour l’obtention d’un permis de travail sont enclenchées.

Chance

Louis Laroche s’estime quand même très chanceux jusqu’à maintenant de pouvoir compter sur une main-d’œuvre stable. La difficulté survient surtout lorsqu’il y a un besoin de travailleurs spécialisés.

« J’ai de très bons employés et de tous les âges. Plusieurs sont ici depuis des années, mais il faut parfois recruter de la main-d’œuvre afin de combler certains postes. J’ai ici des travailleurs de toutes les décennies, de 14 ans à 73 ans. C’est intéressant comme synergie. Il y a vraiment un bon mélange de jeunes et de moins jeunes ».

S’ajoute aussi à la douzaine d’employés, deux Guatémaltèques.

Une jeunesse vaillante

« Nos jeunes sont une bonne main-d’œuvre. Ils sont travaillants et ils se lèvent à 5h30 le matin. L’interrelation entre jeunes et plus vieux est vraiment quelque chose de beau à voir », observe Louis Laroche.

Il ne craint pas pour l’avenir de l’agriculture. L’accroissement de la population mondiale fait en sorte que les besoins alimentaires seront encore plus grands.

« Notre agriculture est loin du modèle américain et même de celui de l’Ouest canadien. Nous pratiquons encore une agriculture à visage humain. Il faut trouver un équilibre entre modernité et humanité ».

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