RÉORGANISATION. Pour la présidente du conseil d'administration du CLD, Mélanie Arcand, il s'agit d'un soupir de soulagement. Bien que la décision fût tardive, elle affirme que l'organisme pourra à nouveau se concentrer sur sa tâche afin de supporter les entrepreneurs d'ici.
« Il était essentiel pour notre conseil d'administration que le CLD conserve son autonomie. Pour nos entrepreneurs, cette séparation des pouvoirs est importante. Nous en avions fait part aux élus qui nous ont écoutés. Ceux-ci nous ont soumis plusieurs idées et nous devons réfléchir et discuter pour trouver des pistes de solutions qui plairont aux deux parties », souligne Mme Arcand, qui n'a pas voulu dévoiler les propositions que la MRC leur a faites.
Dans les prochains mois, de concert avec la MRC, le conseil d'administration du CLD devra se pencher sur la réorganisation, mais également sur les finances : « Nous devons prendre des décisions et des gestes à poser. Tant qu'à devoir réaliser une restructuration, nous allons la faire de manière censée. Nous allons veiller à optimiser nos ressources financières et humaines et non pas à couper les yeux fermés dans la structure. Ce travail, nous allons devoir le faire à l'avantage de nos entrepreneurs et du territoire, car c'est le cœur de notre mission », souligne la présidente.
Une longue décision
Le conseil d'administration a trouvé que la MRC a pris beaucoup de temps afin de rendre sa décision. Selon Mme Arcand, une décision plus rapide aurait pu permettre à l'organisation de savoir sur quel pied danser : « Depuis quelques mois, nous ne savions jamais si les rencontres du conseil d'administration étaient nos dernières. On ne savait plus si les dossiers devaient cheminer, car nous ne savions pas si demain serait notre dernière journée. Les gens qui siègent au conseil d'administration le font bénévolement, par contre si le CLD fait avancer des dossiers c'est grâce au travail de ses employés. Imaginez comment ils ont vécu cette attente. Ils ont été forts. Ils ont fait cheminer des dossiers. Ils sont passionnés, ils veulent voir les entrepreneurs en démarrage réussir », souligne Mélanie Arcand.
Actuellement, le CLD ne souhaite pas couper les fonds qui sont réservés à aider les entrepreneurs, ni à réduire l'aide. Plusieurs rencontres seront donc à prévoir afin de permettre aux deux entités de s'entendre sur le fonctionnement.—H.G.
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