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Quand le monde ose le Pays des Bleuets!

Le 20 septembre 2019 — Modifié à 10 h 04 min le 20 septembre 2019
Par Guillaume Pétrin

L’organisme Portes ouvertes sur le Lac tente par ses différentes actions de soutenir l’intégration et la rétention des nouveaux arrivants.

Pour y arriver, la directrice Josée Bouchard nomme que la sensibilisation représente un défi important.

« C’est un axe important d’intervention dans notre stratégie. Il faut sensibiliser la population à l’arrivée de ces nouvelles personnes, tant immigrantes que migrantes. Ici, c’est tissé serré et les gens s’auto-suffisent dans leurs familles. »

Une étude financée par le MIFI pour connaître les bonnes conditions d’intégration démontre qu’il y a beaucoup de travail à accomplir.

« Ce qui en est ressorti, c’est qu’il y a une disparité entre les MRC. Dans Lac Saint-Jean-Est, c’est plus facile car il y en a plus et ils sont plus habitués. Tandis que dans le Haut-du-Lac, il y a beaucoup plus de sensibilisation à faire. On a été moins exposé à ça ici. »

Un guide pratique à l’usage des municipalités est maintenant disponible et vise l’accueil, l’inclusion et l’établissement durable des nouveaux arrivants dans la région. (Photo Trium Médias – Guillaume Pétrin)

Missions de recrutement

Pour combler les différents besoins de main-d’œuvre dans la région, l’organisme accompagne certaines entreprises dans des missions internationales de recrutement.

Les besoins sont nombreux si on se fie à la liste des professions admissibles pour la région : ingénieurs mécaniciens, médecins spécialistes, pharmaciens, machinistes, soudeurs, etc.

Pour Produits Gilbert de Roberval, le besoin de machinistes était primordial. Ils avaient déjà recruté à Paris et une famille devrait arriver prochainement.

« Avec leur investissement qu’ils ont fait pendant l’année, ils avaient besoin d’autres machinistes donc ils sont repartis au Maroc et en Tunisie. Ils sont en train de finaliser les embauches. Ce sont donc cinq familles, quatre tunisiennes et une marocaine pour un total d’environ 16 personnes en incluant les enfants », précise Magali Robert, du CLD Domaine-du-Roy

Josée Bouchard prend le soin de mentionner que la population doit comprendre que ces missions sont souvent des solutions de derniers recours.

« Au départ, quand ils sont rendus avec ce moyen-là, c’est qu’ils ont tous essayé. Pour la mission Maroc-Tunisie, Produits Gilbert a reçu plus de 1 200 curriculums vitae tandis qu’ici, ils en avaient seulement reçus quelques-uns en un an ici. »

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