La Ville de Saint-Félicien termine l’année financière 2019 avec un surplus de 601 650 $ sur un budget de 20,3 M$.
Les revenus ont été de 3,4 % de plus que ceux anticipés tandis que les dépenses sont plus élevées de 4,2%. L’augmentation des revenus se situe principalement pour les intérêts perçus, les services rendus et l’imposition de droits.
Ce surplus vient gonfler à 4,4 M$ le bas de laine des Félicinois. De cette somme, un montant de plus de 900 000$ a été affecté à des immobilisations et à un programme de revitalisation commerciale. L’excédent se chiffre donc à 3,5 M$.
Selon le maire, le surplus accumulé n’est pas trop élevé dans les circonstances.
« C’est raisonnable et il faut se garder un coussin pour les imprévus, surtout qu’après la COVID-19, il faudra probablement invertir davantage dans nos infrastructures pour relancer l’économie. »
Dépenses
Au chapitre des dépenses, ce sont les secteurs de l’administration, des transports, de l’aménagement, urbanisme et développement ainsi que les corporations où l’on enregistre les augmentations les plus notables.
Pour l’administration, les dépenses ont été de 10% plus élevées en raison d’une provision pour mauvaise créance de 200 000 $ et des honoraires d’avocats de 35 000 $.
Pour le volet Transport, les dépenses ont totalisé 3,9 M$. On note 31 000 $ de plus en salaire pour un chargé de projet, 31 000 $ de plus pour l’entretien d’équipements, 31 700 $ de plus en essence et diesel, 30 000 $ de plus pour l’enlèvement et le transport de la neige.
La hausse de 25% du budget de l’aménagement, urbanisme et développement s’explique par la mise en place d’un programme de rénovation résidentielle de 292 000 $. Par contre, 50% du montant est remboursé par la Société d’habitation du Québec.
Finalement, des réparations importantes pour la remontée mécanique au Tobo-Ski a fait augmenter les dépenses de 12,5% pour les corporations.
Pour ce qui est des dépenses en immobilisations, elles ont été de l’ordre de 2,2 M$ en 2019. C’est moins que les 6,1 M$ initialement prévus puisque des travaux routiers ont dû être reportés en 2020.
Dette
Pour ce qui est de la dette, elle a fléchi légèrement en 2019 pour passer de 19,4 M$ à 18,1 M$. Pour ce qui est de la dette liée aux activités de la MRC, principalement attribuable au financement des minicentrales, elle se chiffre désormais à 12,4 M$, une réduction de 3 M$ en une année.
Notons que la Ville dispose d’immobilisations ayant une valeur dépassant les 82 M$.
