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Éco-Biomasse emprunte la voie de la diversification forestière

Le 26 juillet 2010 — Modifié à 00 h 00 min le 26 juillet 2010
Par daniel migneault

Éco-Biomasse se lance dans la récolte de la biomasse forestière. L’entreprise est convaincue que l’avenir du secteur forestier passe par le développement de nouvelles activités et la diversification.

Les hommes d’affaires Mario Pelletier (Groupe Val) et Jean Deschênes (J. Desco) sont à l’origine du projet Éco-Biomasse. Œuvrant tous deux dans le domaine forestier, ils ont décidé de diversifier leurs opérations traditionnelles qui subissent les contrecoups de la crise forestière. « J’opère depuis des années en forêt. Il y a des résidus forestiers qui ont une valeur. Nous avons déjà identifié plusieurs clients potentiels dans la région et même à l’extérieur. La demande va continuer d’augmenter », estime le président d’Éco-Biomasse, Mario Pelletier.

De plus, les activités de récolte de la biomasse peuvent s’intégrer aux opérations forestières courantes du Groupe Val. Cela permet une réduction importante des coûts et ainsi rentabiliser les activités de récolte.

Présentement, Éco-Biomasse fournit l’approvisionnement pour des clients comme le CSSS Domaine-du-Roy et SFK Pâte. Au fur et à mesure que l’entreprise développera son expertise, une nouvelle clientèle viendra s’ajouter. D’ailleurs, la compagnie a remporté l’appel d’offres du ministère des Ressources naturelles pour la récolte de 55 000 tonnes de biomasse sur deux ans.

Actuellement, Éco-Biomasse emploie quatre personnes à temps plein. D’autres emplois sont aussi consolidés. D’ici le printemps prochain, l’entreprise prévoit employer une dizaine de personnes.

La première phase du projet nécessite des investissements de 800 000 $ essentiellement pour acquérir des équipements pour la cueillette et la transformation primaire de la biomasse forestière. Tout le processus est effectué en forêt. Il ne reste ensuite qu’à livrer le produit directement aux clients. Développement économique Canada a ainsi consenti une contribution non remboursable de 100 000 $ : « Il y a plusieurs projets intéressants qui pointent à l’horizon dans le domaine forestier. Une réflexion importante est toujours à faire afin d’utiliser autrement l’ensemble des produits forestiers. Éco-Biomasse contribue à la diversification de ce secteur d’activités », soutient le ministre d’État à l’Agence de développement économique pour les régions du Québec, Denis Lebel.

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