Les élus de la MRC Domaine-du-Roy demandent à Québec une mise à jour de la cartographie de la zone inondable de la rivière Mistassini, répondant ainsi à un vœu exprimé par de nombreux résidents du Bôme de Saint-Méthode.
La MRC veut un portrait révisé de la carte afin de pouvoir identifier les zones plus précisément afin de répondre aux besoins et préoccupations des résidents concernés.
« La carte actuelle est définie très grossièrement. Ce qu’on veut, c’est une délimitation fine pour s’assurer de connaître vraiment les impacts sur chaque terrain », dit le préfet Yanick Baillargeon.
Actuellement, environ 150 terrains sont inclus dans cette carte de zones inondables. Les élus souhaitent une étude plus approfondie qui, estime-t-on à la MRC, verrait possiblement des terrains être retirés de cette zone.
« De cette façon, les gens pourraient continuer de construire, continuer de s’assurer et de pouvoir financer leurs investissements », a expliqué le préfet à la dernière séance ordinaire du conseil de la MRC.
Développement éolien
Les élus ont d’autre part signé une entente de partenariat dans le cadre de la Stratégie de développement éolien d’Hydro-Québec en prévision du développement du potentiel énergétique éolien de la zone Chamouchouane au nord de La Doré.
L’entente regroupe les partenaires que sont la MRC Domaine-du-Roy, les communautés autochtones de Mashteuiatsh et Wemotaci et Hydro-Québec. Cette entente définit les grandes orientations de ce projet d’un potentiel pouvant atteindre 3 000 MW et des investissements de l’ordre de 9 milliards de dollars.
« Nous n’avons signé aucun projet éolien. La population aura l’occasion de se prononcer, il y aura des consultations citoyennes, des assemblées d’information. Il va y avoir des études environnementales et possiblement des assemblées du BAPE. Tout sera fait avec une ouverture et une transparence », a voulu préciser le préfet.
Une entente a aussi été conclue entre la MRC et la Ville de Roberval pour un partage de services en réponse à des besoins en ressources humaines. C’est la MRC qui déploiera ce service puisqu’elle dispose déjà d’une ressource avec une conseillère en ressources humaines.
Selon cette entente, la MRC engagera une personne additionnelle qui sera sous sa responsabilité et qui dispensera les services en ressources humaines pour les deux organisations.