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Martine Bergeron sauvée par son chat à Saint-André

Le 19 octobre 2012 — Modifié à 00 h 00 min le 19 octobre 2012
Par daniel migneault

Martine Bergeron de Saint-André a vu la mort de près. N'eût été la présence de son chat, elle serait morte asphyxiée.

Le lundi 15 octobre, vers 4 h, la résidente se lève pour allumer son poêle à bois. Après s'être assuré que le feu était bien vif, elle retourne se coucher.

Aux alentours de 13 h, Mme Bergeron n'était pas encore réveillée, ce qui n'était pas normal puisqu'elle se lève normalement vers 8 h. Son chat prénommé Ti-Loup a sauté sur elle à de nombreuses reprises pour la réveiller. Mais, elle avait beaucoup de difficultés à bouger, était extrêmement faible et ne savait pas pourquoi.

Elle a réussi à descendre l'escalier du deuxième étage jusqu'au rez-de-chaussée. Alors qu'elle était presque rendue, elle s'est écroulée. Après plusieurs efforts, elle a réussi à atteindre le téléphone. Martine Bergeron n'a même pas pensé à appeler les services d'urgence au 9-1-1.

Après avoir rejoint un premier voisin en vain, elle a contacté ses voisins d'en face pour demander de l'aide. Gabriel et René Duchesne et Éva Villeneuve n'ont fait ni une, ni deux. Ils ont accouru pour porter secours à leur voisine. Ils ont ouvert les portes et fenêtres pour évacuer la fumée qui était très dense.

Ce sont eux qui ont contacté les services d'urgence. Les ambulanciers l'ont évacuée vers le CSSS Lac-Saint-Jean à Alma où elle a été hospitalisée pendant une douzaine d'heures avant de recevoir son congé.

La batterie du détecteur de fumée du sous-sol avait été retirée, car il était tout le temps déclenché. Celui situé aux étages supérieurs ne s'est jamais déclenché malgré la présence importante de fumée. Martine Bergeron invite les gens à se procurer un détecteur de monoxyde de carbone, ce qu'elle fera très prochainement.

Ce n'est pas l'état du poêle qui est en cause, car il a été installé récemment. Le clapet de la cheminée à l'extérieur était mal fermé, ce qui a provoqué un engouffrement d'air et a empêché l'évacuation normale de la fumée.

« Quelques minutes de plus et je ne serais plus là pour raconter mon histoire. C'est vraiment mon chat qui m'a sauvée. Si j'ai un conseil à donner aux gens, c'est d'avoir un chat!», lance-t-elle.

Quant au sauveur, il est dorloté plus que jamais par sa maîtresse.

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