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Un nouveau site Internet choc contre le projet de mini-centrale à Val-Jalbert

Le 26 mars 2013 — Modifié à 00 h 00 min le 26 mars 2013
Par daniel migneault

Il y a maintenant une semaine, le directeur du Village historique de Val-Jalbert, Dany Bouchard, lançait un appel au calme aux opposants de mini-centrale, les accusant de vouloir nuire à la prochaine saison touristique. Son appel est demeuré lettre morte, car un nouveau site Internet choc vient d'être mis en ligne.

Le site www.valjalbert.ca a fait son apparition sur la toile, reproduisant le site officiel de Val-Jalbert, www.valjalbert.com. Toutefois, on y présente plutôt les arguments contre le projet de mini-centrale, notamment sur le débit esthétique de la chute. On y poursuit le questionnement à l'encontre des firmes d'ingénieurs BPR et Dessau, qui ont été cités lors de la Commission Charbonneau, et qui ont obtenu des contrats dans le projet, et davantage.

Il y a aussi des répliques cinglantes à l'endroit du projet comme « Authentique chute détruite par une mentalité des années 20 »; « Bénéficiez de 70 % de rabais pour 70 % moins d'eau dans la chute »; « Découvrez la chute de Val-Jalbert avant qu'elle ne soit plus là ».

Une mise en demeure a déjà été envoyée par les procureurs du site touristique pour que le site Internet soit retiré dans les plus brefs délais. « C'est irresponsable et irrespectueux. On se tire dans le pied. On frappe sur l'industrie touristique et les impacts peuvent être très nuisibles », dénonce le directeur général de Val-Jalbert, Dany Bouchard.

La direction planche présentement sur un plan de travail pour contrer les effets de la publicité négative dont fait l'objet le site depuis quelques mois. « C'est une situation inhabituelle avec laquelle on doit composer. On va travailler fort sur notre stratégie. Mais, maintenant, tout ce battage soit arrêter », insiste M. Bouchard.

Rejoint par courriel, les administrateurs de la page ont affirmé être plusieurs derrière l'initiative, mais sans se nommer. Appelés à commenter, ils mentionnent que c'est de la rue que la réponse viendra.—(D.M.)

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