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Bernard Généreux au coeur de la tourmente à Val-David

Le 13 mai 2015 — Modifié à 00 h 00 min le 13 mai 2015
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Près d'une trentaine de personnes ont perturbé l'assemblée mensuelle du conseil municipal de Val-David ce mardi 12 mai. L'ancien maire de St-Prime, Bernard Généreux, y a été nommé directeur général au mois d'octobre 2014 et sa nomination est maintenant entérinée après une probation de six mois.

Jointe au téléphone, la personne chargée des communications pour la municipalité, Suzanne Gohier, a dit que les manifestants du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP) avaient provoqué la suspension de l'assemblée et une présence policière pour prévenir tout débordement.

Six policiers de la Sûreté du Québec sont arrivés sur les lieux à bord de trois autopatrouilles. Le calme revenu, l'assemblée a pu reprendre son cours.

« De la vingtaine et quelques manifestants qui étaient là hier soir (mardi), nous n'avons reconnu qu'un seul employé syndiqué de la municipalité. Les autres étaient sans doute membres de d'autres sections locales du SCFP », nous a répondu Suzanne Gohier, qui est aussi adjointe au cabinet de la mairesse Nicole Davidson.

Une situation qui perdure

Le SCFP a dit dénoncer le climat de travail malsain qui règne à la mairie depuis presque un an et demi : « Depuis 18 mois, environ 10 personnes ont quitté leur emploi à Val-David », lit-on dans un communiqué remis aux médias.

« C'est immense lorsque nous prenons en considération qu'il n'y a qu'une quinzaine de cols blancs à Val-David. Nous avons rencontré la mairesse pour lui parler de la situation. Elle s'était engagée pour tenter de régler la situation, force est de constater que la situation perdure », a dénoncé Mario Lamontagne, conseiller syndical au SCFP.

Il rappelle qu'un grief de portée générale a été déposé en mars 2014 pour harcèlement psychologique à l'hôtel de ville et que la mairesse a fait preuve de laxisme dans le dossier. La plainte a été portée devant la Commission des lésions professionnelles et la CSST a aussi été saisie du dossier.

« Les tribunaux sont lents, alors nous amenons le problème dans la cour politique et publique en espérant que ça change rapidement », a expliqué le conseiller syndical.

La mairesse Nicole Davidson n'était pas en mesure de commenter l'incident au moment de notre appel.

 

 

 

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