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Après 22 ans comme maire de Sainte-Hedwidge : Gilles Toulouse part la tête haute

Le 23 septembre 2021 — Modifié à 16 h 46 min le 23 septembre 2021
Par Julien B. Gauthier

Élu une première fois en 1999 et maire sans interruption depuis, Gille Toulouse quittera l’hôtel de ville de Sainte-Hedwidge avec le sentiment du devoir accompli.

À 70 ans, il ne se voyait pas entreprendre un cinquième mandat et se dit rassuré de voir que d’autres sont prêts à prendre le relai.

« C’est aussi une question de santé. Il y a des plus jeunes que moi qui sont prêts à faire le saut en politique. C’est bien qu’il y ait déjà un candidat qui a décidé de se présenter comme maire et il y en aura peut-être d’autres », répond celui qui a dirigé la destinée de sa municipalité pendant 22 ans.

Il dit avoir toujours eu plaisir à servir ses concitoyens. D’aussi loin qu’il se rappelle, Gilles Toulouse a toujours souhaité devenir un jour maire. Après avoir travaillé dans plusieurs villes de la province et déménagé parfois jusqu’à sept ou huit fois en cinq années, l’homme originaire de Saint-André est revenu dans sa région natale.

Il a travaillé notamment à la Banque Royale à Roberval, avant de devenir le directeur général de Sainte-Hedwidge, en 1989, et ce, pendant six ans. La politique municipale, déjà à cette époque, le fascinait, jusqu’à en devenir le maire.

L’eau potable comme fait d’armes

En deux décennies, le maire Toulouse en a traité des dossiers et réalisé des projets.

« Mon plus haut fait d’armes, je dirais que c’est d’avoir pu donner aux citoyens un système performant de traitement de l’eau potable. J’avais déjà travaillé le dossier au moment où j’étais directeur général et j’ai poursuivi comme maire ».

Plus encore, il est fier d’avoir permis cette réalisation sans augmenter la facture de taxes des contribuables.

« Nous étions une des rares municipalités à réussir l’exploit de maintenir le même taux de taxe. C’était un projet de l’ordre de 900 000 $ si je me souviens bien et nous avions eu une subvention de 300 000 $. Grâce à nos surplus financiers, ce tour de force a été rendu possible ».

L’asphaltage de la plupart des rangs du village est aussi à inscrire dans la colonne des points positifs. La renaissance en quelque sorte du Centre communautaire, avec l’intégration de la bibliothèque et du bureau de poste, est aussi parmi les réalisations dont il est le plus fier.

La devise du maire a toujours été de gérer le pire, le meilleur ne pouvant que suivre.

« Comme ça, je ne pouvais pas être vraiment déçu », lance-t-il en souriant.

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