Sports

Temps de lecture : 2 min 31 s

L'équipe de fastball de l'Ascension gagne son match des retrouvailles devant Chambord

Le 26 juillet 2010 — Modifié à 00 h 00 min le 26 juillet 2010
Par Karine Desrosiers

Plus de sept cents spectateurs ont assisté au match des retrouvailles de la fastball, entre les formations de Chambord et de l’Ascension, le dimanche 2 septembre, au stade des loisirs de l’endroit. Sur les deux formations, on a noté pas moins d’une dizaine de Renaud et de Ménard qui se sont présentés à cette rencontre mémorable.

Deux des meilleurs artilleurs de fastball dans l’histoire de ce sport, qui ont évolué de 1966 jusqu’à la fin de la décennie 70, Pierre Ménard et Laval Renaud, ont été envoyés dans le match pour amorcer la rencontre, sous les applaudissements des nombreux spectateurs. Si les premières manches ont été relativement faciles pour les deux as du monticule, ce fut un peu plus ardu, par la suite. « Je n’ai jamais été habitué à donner des passes gratuites aux frappeurs. C’était un peu gênant », a indiqué Pierre Ménard, après avoir « bâllé » quelques adversaires. Ménard a indiqué qu’il avait pratiqué cinq ou six fois, les deux semaines qui ont précédé cette partie. Il aura bientôt 61 ans, mais il arbore encore une excellente forme. Il est éducateur physique dans une école élémentaire du secteur de Jonquière et il sera à la retraite au début de 2008. Concernant Laval Renaud de l’Ascension, lui-aussi, il a eu droit à seulement quelques entraînements avant de se présenter sur la plaque du monticule. Il a bien fait et a encore retiré plusieurs adversaires sur des prises malgré ses 58 ans. Il a été remplacé par Claude Fortin en 4e manche. Du côté de Chambord, le gérant général, Aurèle Ménard, a également utilisé Jacques Ménard en relève de son frère, pour les deux dernières manches. Concernant Laval Renaud et Pierre Ménard, ils ont trouvé assez difficile ce court retour, après tant d’années d’inactivité. Après le match, alors que Laval se plaignait d’une enflure et d’un malaise à la cuisse, Pierre a indiqué qu’il avait mal dans l’épaule, mais celle du bras gauche. Score élévé et beaucoup d’erreurs défensives

La partie s’est terminée au compte de 12 à 3 pour la formation de l’Ascension dans une partie marquée par beaucoup d’erreurs défensives. Tous les participants, qui avaient 20, 25 ou 30 ans, il y a trois décennies, ont maintenant de 50 à 67 ans, par exemple, l’ex-éducateur physique, Jean-Guy Renaud, qui réside maintenant dans le secteur de Québec pour, a-t-il dit, « se rapprocher de ses enfants ». Quelques joueurs sont venus de loin pour participer à cette rencontre, dont Pierre Lemay, qui est ingénieur à Montréal depuis quelques décennies ainsi qu’Alain Ménard qui réside au Nouveau-Brunswick. Bref, une belle retrouvaille que cette partie qui nous a replongés dans les meilleurs moments de ce sport qui a été le plus pratiqué, dans la région, dans les années 60 et 70 et qui comptait sur les meilleurs lanceurs au Québec et, on pourrait dire, au Canada. Claude Renaud et Aurèle Ménard, les deux gérants des deux équipes, se sont montrés satisfaits de la rencontre et heureux de revoir des visages de joueurs de balle rapide qui ont fait leur marque, il y trois décennies. « Ce sont des moments privilégiés quand on revit de telles retrouvailles. Malheureusement, je ne crois pas qu’il y en aura d’autres. Ce sport de la fastball nous a tous marqués et c’est très décevant qu’il soit disparu de la carte sportive régionale, faute d’une relève et d’organisateurs », a rajouté Normand Renaud qui était gérant général et joueur de la grande équipe du BTR de l’Ascension qui a dominé la scène régionale et même provinciale pendant plusieurs années. a b c d e f g h i j

Abonnez-vous à nos infolettres

CONSULTEZ NOS ARCHIVES