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Aide financière de 2 M$: Le Grand Dialogue a le moyen de ses ambitions

Yohann Harvey Simard
Le 13 octobre 2022 — Modifié à 15 h 19 min le 13 octobre 2022
Par Yohann Harvey Simard - Journaliste de l'Initiative de journalisme local

Le Grand Dialogue pour la transition socio-écologique du Saguenay-Lac-Saint-Jean, une organisation citoyenne, a annoncé la aujourd'hui qu’elle sera bénéficiaire d’une aide financière de plus de 2 M$ de la part de la Fondation Lucie et André Chagnon.

Pour l’organisation, il s’agit d’une enveloppe qui lui permettra de mener à bien la mission qu’elle a entreprise en 2020 : établir un plan d’action clair pour la transition sociale et écologique de la région en misant sur la création de liens entre les différentes initiatives locales.

« Concrètement, cette aide-là va nous servir à finaliser l’animation du dialogue en cours, à analyser les contenus de propositions, les idées et les rêves que l’on récolte, de même qu’à diffuser et à faire connaître les scénarios de transition possibles », indique Anouk Nadeau-Farley, membre du cercle pilotage du Grand Dialogue.

Depuis 2 ans, par l’entremise de diverses activités consultatives, les membres du Grand Dialogue ont pu recueillir les propositions et les visions de quelque 6000 citoyens et d’acteurs socioéconomiques provenant d’un bout à l’autre du Saguenay-Lac-Saint-Jean.

En s’inspirant de ces témoignages et de ceux à venir, l’organisation s’affairera d’ici 2030 à mettre au point une feuille de route divisée en 21 thèmes afin d’opérer des changements systémiques significatifs sur les plans environnemental et social.

L’aide financière de 2 M$ s’ajoute à celle de 20 000$ de la Caisse d’économie solidaire Desjardins ainsi qu’à celle de 45 000$ versée par Mitacs. Argent qui permettra également l’embauche de nouvelles ressources au sein du Grand Dialogue.

Le Saguenay-Lac-Saint-Jean en 2040

Le travail accompli au cours des deux dernières années a déjà permis au Grand Dialogue d’esquisser un portrait d’à quoi ressemblerait la région au sortir d’une transition socio-écologique réussie en termes de mobilité et d’alimentation.

« L’ensemble du territoire est accessible à tous. Il est possible de se déplacer d’une municipalité à l’autre, d’avoir accès à la nature, aux plans d’eau, à tout. On s’est organisé pour répondre à ce besoin de base pour tout le monde, mais dans une optique de sobriété, en réduisant les déplacements inutiles. »

« La production des aliments est respectueuse de la nature et réalisée selon des pratiques durables. Le bio, c’est maintenant la norme. On note une diminution des monocultures au profit des productions agricoles sur petite surface, ce qui a considérablement augmenté le nombre de fermes dans la région. »

 

 

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