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Déception pour Mashteuiatsh concernant le sous-financement du service de police

Louis Potvin
Le 26 avril 2022 — Modifié à 14 h 19 min le 26 avril 2022
Par Louis Potvin - Rédacteur en chef

Les élus de la communauté de Mashteuiatsh sont déçus que Sécurité publique Canada conteste devant la Cour fédérale la décision du Tribunal canadien des droits de la personne qui considère que le service de police des Premières Nations est sous-financé.

« Par cette contestation, le ministère de la Sécurité publique persiste à nier la réalité et manque à son devoir de combattre la discrimination et le racisme systémique tel que demandé par le gouvernement fédéral et le Tribunal canadien des droits de la personne », mentionne le chef des Pekuakamiulnuatsh, Gilbert Dominique.

Cette contestation, selon le chef Dominique, va à l’encontre des objectifs de réconciliation, maintenant établis dans le régime législatif fédéral par la Loi sur la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones.

« Je vous demande d’accepter la décision du Tribunal canadien de la personne et de vous désister de la demande de révision judiciaire déposée à la Cour fédérale. Omettre d’agir en ce sens aura pour effet de perpétuer la discrimination, maintenir les injustices dont sont victimes les Pekuakamiulnuatsh et minera l’élaboration conjointe d’un nouveau cadre législatif pour nos services de police », ajoute Gilbert Dominique

En 2016, la communauté devait composer avec une dette de 1,6M$ de son service de police. Le manque de financement à des répercussions sur l’état des équipements et sur le salaire des policiers qui est moindre ceux de la Sureté du Québec.

La décision du Tribunal canadien des droits de la personne rendue le 31 janvier 2022 faisait suite au dépôt d’une plainte en 2016, par le chef au nom des Pekuakamiulnuatsh concernant ce sous-financement.

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