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Gestion du lac Saint-Jean : Luc Simard veut qu'un bilan complet soit dressé

Serge Tremblay
Le 03 juin 2022 — Modifié à 13 h 28 min le 03 juin 2022
Par Serge Tremblay - Rédacteur en chef

Le préfet de la ­MRC de ­Maria-Chapdelaine et président d’Un lac pour tous, ­Luc ­Simard, n’est pas prêt à jeter immédiatement la pierre à ­Rio ­Tinto quant à sa gestion du lac ­Saint-Jean ces dernières semaines. Il s’attend cependant à des travaux sans délai pour le rétablissement des berges.

« ­On doit faire le bilan de tout ça. Les communications étaient bonnes avec ­Rio ­Tinto, on a été bien informés. J’ai entendu comme tout le monde qu’ils avaient été informés deux jours plus tôt pour la pluie, mais ce n’est pas ce qui me préoccupe pour l’instant. Avec les conditions que l’on a eues, des conditions record, il y a une limite à ce qu’il est possible de faire », commente d’entrée de jeu ­Luc ­Simard.

­Celui-ci précise toutefois que la question se pose à savoir si les vannes n’auraient pas dû être ouvertes plus tôt. Rio ­Tinto a évoqué la nécessité de protéger des prises d’eau municipales, mais ­Luc ­Simard croit qu’il y avait du jeu pour agir.

« ­On sait qu’il y a des prises d’eau. Je crois que l’on parle plus précisément de ­Mashteuiatsh et que cette prise d’eau a besoin de 3 pieds d’eau. ­Est-ce qu’il aurait fallu ouvrir les vannes plus tôt ? ­Il faut dresser un bilan complet de la situation avant de tirer des conclusions. »

Travaux

Les dommages importants causés sur les berges à différents endroits autour du lac ­Saint-Jean doivent cependant faire l’objet de travaux rapides, estime ­Luc ­Simard. La multinationale doit prendre ses responsabilités promptement, ­dit-il.

« ­Pour l’instant, ce que l’on attend de ­Rio ­Tinto, c’est que les interventions qui s’imposent soient faites rapidement. Le programme de stabilisation des berges leur donne toute la marge de manœuvre pour agir et il faut que ce soit fait. Pour le reste, on verra lorsque l’on aura un bilan complet en main. »

Pas si, mais quand

Un tel épisode de pluie au même moment que la crue printanière ne s’était probablement jamais vu, du moins de mémoire récente. Inutile de reculer très loin, toutefois, pour trouver une autre année où le niveau du lac avait été problématique puisque 2017 avait également connu son lot de problèmes.

« ­Avec les changements climatiques, on sait que ce genre d’épisode va se reproduire, ça c’est clairement établi. À la suite d’une situation comme ­celle-là, je pense que tout doit être ouvert en vue de procéder à des ajustements. »

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