Vendredi, 26 avril 2024

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Louis-Philippe a côtoyé quatre maires différents

Jean Tremblay
Le 04 février 2023 — Modifié à 15 h 32 min le 04 février 2023
Par Jean Tremblay - Journaliste

À 87 ans, Louis-Philippe Tremblay garde bien en mémoire les 22 ans où il a siégé comme conseiller municipal à Saint-Félicien. Un parcours qui lui a permis de connaître quatre maires différents. Il lève le voile sur l’arrière-scène de ces magistrats qui ont marqué, à leur façon, l’histoire de Saint-Félicien.

« Rendre à César ce qui est à César » résume bien son parcours en politique municipale.

« En 1969, lorsque je me suis présenté comme conseiller, j’étais jeune. Je pensais tout connaître, mais en réalité je ne connaissais rien. Ma première promesse électorale était celle de m’occuper de l’eau potable », avoue l’ex-conseiller municipal.

À l’époque, les citoyens de Saint-Félicien consommaient de l’eau qui provenait de la rivière à l’Ours. Une eau jaunâtre qui n’avait rien d’appétissant et dont le goût rappelle de mauvais souvenirs aux résidents de l’époque.

« Au début des années 70, le maire m’a confié cet épineux dossier de l’eau. Il fallait se rendre régulièrement à Québec pour le faire avancer. Finalement on a réussi. »

Construction de Donohue

Il voue beaucoup de gratitude envers Alfred Hamel, le premier maire avec qui il a croisé le fer.

« Si Donohue a décidé de construire son usine de pâte à Saint-Félicien, c’est grâce à lui. Le ministre fédéral de l’Expansion économique régionale, Jean Marchand, ne voulait rien savoir. Alfred s’est rendu en Colombie-Britannique pour rencontrer les dirigeants de Donohue. Il les a convaincus de s’installer à Saint-Félicien. »

Querelle sur l’aréna

L’épique querelle entre les conseillers pour la construction de l’aréna inaugurée en 1975 fait partie de ses beaux souvenirs.

« Au début, moi et d’autres conseillers, nous étions contre la construction de l’aréna. On trouvait que le provincial, avec Robert Lamontagne comme député, ne promettait pas assez d’argent. Finalement, il a accepté d’augmenter la subvention, ce qui a permis de rallier tout le monde », raconte Louis-Philippe Tremblay.

Par la suite, il a côtoyé les maires Laval Boily, Benoît Laprise et Bertrand Côté. Il a siégé peu de temps avec Benoît Laprise, qui a poursuivi sa carrière politique au provincial.

Il rappelle la réalisation de plusieurs dossiers d’importance sous le règne de Bertrand Côté.

« C’est avec lui qu’on a construit la voie de contournement, fusionner Saint-Félicien et Saint-Méthode. Même chose pour la caserne des pompiers et l’aménagement dans le Complexe du Parc de l’Hôtel de Ville. Bertrand Côté avait un caractère bouillant. Il devenait rouge de colère, mais après, c’était chose du passé et il serrait la main de ses opposants. »

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