Vendredi, 19 avril 2024

Actualités

Temps de lecture : 1 min 13 s

Portes ouvertes sur le Lac : Lancement d’une stratégie d’action contre le racisme

Janick Émond
Le 31 mars 2022 — Modifié à 15 h 42 min le 31 mars 2022
Par Janick Émond - Journaliste

Le racisme est encore bien présent au Lac-Saint-Jean selon ce que démontrent les résultats de l’étude Aperçu de la situation du racisme auprès des personnes immigrantes racisées au Lac-Saint-Jean, effectuée par Portes ouvertes sur le Lac.

« La consultation amène des constats préoccupants. On observe que le racisme est un phénomène qui est malheureusement présent et touche l’ensemble des groupes racisés », indique la directrice générale de Portes ouvertes sur le Lac, Julie Gauthier.

Face aux résultats de cette étude, Portes ouvertes sur le Lac procède au lancement de sa stratégie d’actions de sensibilisation visant une plus grande ouverture envers la diversité.

L’organisation travaillera ainsi avec les municipalités, les entreprises et les organismes du milieu pour améliorer la situation.

« Entre autres, des publications écrites sur les réseaux sociaux, des capsules vidéo et des ateliers seront tenues au courant des prochains mois. On va aller voir les Chambres de commerce aussi pour discuter de la situation afin que les entreprises puissent, par exemple, améliorer leur gestion des ressources humaines. »

L’étude

Ce projet d’étude, lancé en septembre 2021 et financé par le ministère de l’Immigration, de la Francisation et de l’Intégration, vise à documenter le racisme vécu par les personnes immigrantes au Lac-Saint-Jean.

L’objectif est de mobiliser les acteurs du milieu à collaborer à la mise en œuvre d’actions favorisant une plus grande ouverture à la diversité.

Ainsi, une consultation auprès de 15 personnes immigrantes racisées et 9 intervenantes a été réalisée dans le but d’avoir une meilleure compréhension de ce phénomène.

« Les personnes interrogées ont évoqué 34 types de comportements discriminatoires dans 11 contextes différents. Toutefois, les comportements discriminatoires semblent plus susceptibles de se produire dans des contextes liés au marché du travail ou lors de la recherche de logement », précise la chargée de projet, Jeannie Tremblay.

Abonnez-vous à nos infolettres

CONSULTEZ NOS ARCHIVES