Saint-Prime prêt à accueillir d’autres usines

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Par Jean Tremblay
Saint-Prime prêt à accueillir d’autres usines
La mairesse Marie-Noëlle Bhérer se montre à l’écoute des investisseurs qui désireraient s’installer à Saint-Prime pour y construire des usines de cannabis. (Photo Trium Médias – Jean Tremblay)

Avec deux usines récemment construites dans son Parc industriel, Saint-Prime pourrait-elle devenir la capitale du cannabis au Saguenay–Lac-Saint-Jean ? Pour la mairesse de Saint-Prime, Marie-Noëlle Bhérer, l’acceptabilité sociale pour ce type de production ouvre la porte à d’autres promoteurs dans ce marché en pleine expansion.

« Il fallait s’assurer que les deux usines ne généreront pas de pollution lumineuse ni d’odeurs désagréables. Nous en avons eu la certitude d’autant plus que les deux bâtiments sont complètement étanches sans fenestration », indique-t-elle.

La mairesse croit que le parc industriel dispose de l’espace pour accueillir d’autres projets.

« Nous ne sommes pas fermés. Évidemment, toujours en respectant notre capacité pour fournir l’eau nécessaire pour ce type d’usine. Avec notre nouvelle usine de déphosphatation, il n’y a pas de problème pour l’eau usée. »

Diversification des revenus

Pour la première magistrate, l’arrivée de ces nouveaux joueurs économiques permet de diversifier l’assiette fiscale de la municipalité.

« Pour nous, c’est très positif. En opération, les deux usines généreront des revenus provenant d’une nouvelle industrie économique. Pour être en mesure d’augmenter la richesse foncière de la municipalité, on doit s’adapter aux nouvelles tendances. On doit sans cesse trouver de nouveaux marchés. »

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