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Le lien routier entre La Doré et Normandin demeure problématique

Le 12 mai 2011 — Modifié à 00 h 00 min le 12 mai 2011
Par daniel migneault

Les camionneurs qui empruntent la route entre La Doré et Normandin en ont ras-le-bol du piteux état du tronçon. Ils ont fait part de leur mécontentement aux élus de la MRC du Domaine-du-Roy.

Alain Dallaire de Transport NAC et Frédéric Lepage de Transport Lepage se sont faits les porte-paroles de leurs confrères routiers pour demander un meilleur entretien de la route. Il faut savoir que cette route voit circuler près de 1000 camions lourds par semaine, notamment en raison de la présence de plusieurs usines AbitibiBowater et de l’usine Fibrek de Saint-Félicien.

Toutefois, ce tronçon est sous la responsabilité des municipalités de La Doré et Normandin, qui n’ont pas les moyens d’entretenir cette route d’une longueur de 20 kilomètres. Cette artère n’a tout simplement pas été conçue pour accueillir un tel flot de camions.

Le maire de La Doré, Jacques Asselin, a expliqué la situation à ses confrères de la MRC qui se sont montrés réceptifs aux doléances : « Nous connaissons bien la problématique, mentionne le préfet de la MRC du Domaine-du-Roy, Bernard Généreux. Nous souhaitons que le ministère des Transports prenne en charge l’entretien et la réparation de cette route. C’est une démarche ambitieuse compte tenu que le lien est municipal. »

Mini-centrale à Val-Jalbert

Les élus ont adopté le règlement fixant le règlement d’emprunt de la MRC du Domaine-du-Roy pour sa participation dans le projet de mini-centrale à Val-Jalbert. L’emprunt s’élève à 11 983 114 $. La population pourra se prononcer le 24 mai puisque les registres seront ouverts dans l’ensemble des municipalités du territoire.

Le conseiller de Roberval, Jocelyn Bouchard, qui siège à la MRC, a toutefois pris plusieurs élus par surprise en émettant quelques bémols : « Je suis en accord avec le projet. Toutefois, on sait tous qui va payer, mais personne ne sait ce qu’on va en retirer. Les profits iront dans un fonds, dont l’utilisation reste à déterminer », explique-t-il.

Le maire de Roberval, Michel Larouche, a rapidement répliqué : « M. Bouchard ne parle pas au nom de la ville de Roberval. La Ville va défendre le projet. La formule du fonds nous plaît même s’il reste de détails à régler », soutient le maire.

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