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Conseil municipal de Roberval

Les chiens potentiellement dangereux encore sur la sellette

Jean Tremblay
Le 26 avril 2024 — Modifié à 15 h 00 min le 26 avril 2024
Par Jean Tremblay - Journaliste

Lors du dernier conseil municipal de Roberval, les élus ont exigé d’un propriétaire d’un chien à respecter plusieurs conditions pour qu’il puisse conserver son animal déclaré potentiellement dangereux.

Le chien en question, qui vit dans le Rang 1 à Roberval, est un berger australien noir et brun répondant au nom de Tayson.

On lui reproche d’avoir affligé, en février 2023, des blessures importantes par morsure à un autre chien. L’accusation qui le concerne fait suite à une présumée tentative de mordre de nouveau, en janvier 2024.

L’évaluation par un vétérinaire a été déposée à la ville le 26 février dernier. Il a déterminé que le degré de dangerosité s’élevait à 6 sur une échelle de 10 et qu’il y avait des possibilités de récidive. À la suite de ce rapport, le conseil municipal a soumis son propriétaire à une liste de mesures importantes à respecter pour qu’il puisse garder son chien.

Entre autres, le propriétaire doit l’enregistrer au Refuge animal et lui faire porter sa médaille. Il devra avoir une micropuce et être vacciné contre la rage, à jour, en tout temps. Le propriétaire devra prouver que son chien est stérilisé. Il ne pourra être seul, en présence de jeunes de 10 ans et moins. Le terrain sur lequel il se trouve doit être équipé d’un dispositif pour empêcher l'animal de sortir.

Jack devra être évalué

Un autre chien a fait, cette fois-ci, l’objet d’une plainte et devra se faire évaluer pour un événement qui aurait eu lieu le 5 février dernier.

Il s’agit d’un chien de race rottweiler, de couleur noire et feu, répondant au nom de Jack. Le propriétaire réside sur la rue Pelletier à Roberval.

Son propriétaire, Luc Bouchard est intervenu, au début du conseil municipal pour informer les élus qu’il aimerait que la décision de procéder à un examen de son chien soit reportée.

« Ça fait un an que je possède ce chien. Je désire porter cette cause en appel. Il n’y a eu aucune attaque envers des personnes. De fausses déclarations ont été déposées de la part de la personne qui a porté plainte. Je vais contester cette plainte et j’aimerais que le conseil reporte sa décision », a déclaré le propriétaire du chien. Je trouve cette décision précipitée que de porter des accusations avant même qu’il soit déclaré coupable. »

Réponse du maire

D’entrée de jeu, le maire Serge Bergeron a souligné qu’à cette étape, il n’est pas question de porter une accusation envers le propriétaire du chien.

« Il s’agit d’une réglementation qui oblige la municipalité, lorsqu’elle reçoit un constat d’une personne qui a porté plainte aux policiers, à procéder. Ils doivent faire respecter la réglementation de la ville de Roberval. »

« Lorsqu’on soupçonne, par un comportement quelconque qu’il y ait blessure ou pas, qu’un chien pourrait être potentiellement dangereux, le propriétaire doit consulter un vétérinaire pour une évaluation. Si le vétérinaire en arrive à la conclusion qu’il n’est pas dangereux, les procédures s’arrêtent immédiatement », ajoute le maire.

Le maire a conclu en expliquant que la ville ne peut se soustraire au règlement.

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