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Saint-Félicien force l’évacuation d’une résidence

Louis Potvin
Le 20 septembre 2019 — Modifié à 14 h 19 min le 20 septembre 2019
Par Louis Potvin - Rédacteur en chef

La Ville de Saint-Félicien lance un d’avis d’évacuation aux propriétaires d’une résidence secondaire située sur la route Saint-Eusèbe en raison de l’instabilité du terrain.

C’est à la suite d’une demande de permis pour effectuer des travaux que les élus ont adopté une résolution en ce sens lors de la dernière assemblée publique.

« Un conseil parle par voie de résolution. Les travaux ne peuvent pas se réaliser puisque de nombreux avis d’évacuation ont été envoyés par le passé et que les travaux de stabilisation du talus demandé n’ont pas été faits. On n’a pas le choix de rendre l’information publique et ainsi inviter les propriétaires à se conformer. C’est une mesure d’urgence », a précisé le maire Luc Gibbons.

Un avis technique réalisé en 2007 statuait que le terrain situé en bordure de la rivière Ashuapmushuan était instable et qu’un décrochement du talus était imminent. Pour des raisons de sécurité civile, des travaux devaient être faits ou bien les occupants devaient quitter.

Incompréhension des propriétaires

Les propriétaires Jacques Perron et Lyne Tremblay ne comprennent pas les raisons qui ont mené la municipalité à émettre un avis d’évacuation.

« Ça fait 30 ans qu’on sait que ce terrain est problématique et il n’a pas bougé d’un pouce! Par le passé, on nous a permis de mettre une fosse septique et réaliser des travaux et là pour une raison qu’on ignorem on ne peut plus rien faire et tout est bloqué», déclare Lyne Tremblay.

La maison était offerte en location, mais depuis quelque temps, c’est le garçon du couple qui y vit. Pas question pour l’instant de l’évacuer tant que des discussions n’auront pas eu lieu avec la municipalité.

Secteur problématique

Une portion d’un peu plus d’un kilomètre de la Route Saint-Eusèbe se trouve dans une zone critique.

Il y a quelques années, lors de la crue printanière, des portions de terrains avaient été emportées par l’eau. La circulation lourde avait été interdite le temps de faire des travaux d’urgence de stabilisation.

Depuis, la Ville veut apporter des corrections, mais la facture est très salée et les aides financières disponibles presque inexistantes.

Malgré cela, des études environnementales seront réalisées afin de déterminer le type de travaux à faire et les coûts qui y sont rattachés.

À certains endroits, la route se trouve relativement proche des berges.

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