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Saint-Vincent-de-Paul : Besoin d’argent et surplus de denrées

Louis Potvin
Le 17 juin 2020 — Modifié à 11 h 40 min le 17 juin 2020
Par Louis Potvin - Rédacteur en chef

La Saint-Vincent-de-Paul de Roberval aurait besoin de 20 000 $ en dons pour répondre à la demande. Celle de Saint-Félicien doit plutôt composer avec une grande quantité de denrées. Une situation diamétralement opposée.

Depuis l’arrivée de la pandémie de la COVID-19, les demandes se sont accrues de 30% à la Saint-Vincent-de-Paul de Roberval.

« Nous avons donné des bons pour un montant de 9 000 $ depuis le début de la pandémie. Comme notre épicerie est fermée parce que le local est dans l’église, nous ne faisons pas de distributions de denrées, on donne de coupons d’épicerie de 100 $ à 150 $ selon la famille », signale la responsable, Michèle Claveau.

De nouvelles personnes ont fait des demandes au début de la pandémie, mais depuis le retour au travail, la situation semble se stabiliser.

Par contre, la demande va demeurer forte au cours des prochaines semaines.

« C’est pour ça qu’on va avoir besoin de 20 000 $, la situation va rester encore fragile. Nous avons des familles qui ont plusieurs enfants et ils ont faim et c’est notre responsabilité de s’assurer qu’ils puissent manger à leur faim », mentionne-t-elle, en rappelant que 40% de la clientèle est autochtone.

L’inverse à Saint-Félicien

À Saint-Félicien, la Saint-Vincent-de-Paul a dû composer avec un heureux problème.

« Comme des commerces et restaurants ont dû fermer, nous avons reçu de nombreuses caisses de produits périssables. C’est nous qui sommes allés au-devant et qui avons contacté nos familles pour leur offrir des denrées », explique le président, Robert Savard.

Pour Saint-Félicien, le nombre de demandes n’a pas augmenté depuis le début de la crise. Au contraire de Roberval, les locaux sont accessibles pour l’entreposage des denrées. Les gens ne peuvent pas s’y présenter, mais une équipe de livreurs s’assurent de répondre à la demande.

Tirage d’une toile

Pour réussir à amasser des fonds, la Saint-Vincent-de-Paul de Roberval va faire tirer une toile de l’artiste Suzanne Ouellet. L’objectif de départ était de 2 000 $, mais vu la réaction des gens, la somme a été augmentée à 10 000 $.

« Les gens sont très généreux. Ils comprennent que nous avons besoin d’argent surtout qu’il y a des activités de financement que nous ne pourrons pas réaliser. Il faut trouver des idées qui fonctionnent. Celle-ci a bien marché. »

Au moment d’écrire ses lignes, un montant de 3 646$ avait été amassé.

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