Le Village historique de Val-Jalbert a connu une saison dans la moyenne avec une légère hausse de son achalandage de 0,6 %, ce qui représente 88 033 visiteurs, 500 de plus qu’en 2018. Au chapitre financier, le site s’en tire plutôt bien avec un surplus de 817 795 $.

Pour ce qui est du camping, le site enregistre une diminution de 2,9% avec 12 657 nuitées comparativement à 13 044 en 2018.

« Ce fut une saison normale, mais qui démontre que notre site s’en est bien tiré malgré tout. À l’échelle du Québec, 84 des 107 sites avec des entrées payantes ont enregistré des baisses », signale la directrice générale, Michèle Castonguay.

L’année 2019 a été marquée par le renouvellement de la convention collective de la centaine d’employés. Ils recevront une augmentation salariale de 10% sur cinq ans.

Par ailleurs, le site a reçu deux distinctions: Lieu historique national par Parcs Canada et Expérience canadienne distinctive par Destination Canada.

Fonds de développement

Bien que le surplus de 817 795 $ pour la dernière année peut sembler élevé, la directrice générale rappelle que les excédents se retrouvent dans un fonds de développement. Il se chiffre désormais à 3,7M$.

« Il faut faire régulièrement des investissements sur notre patrimoine bâti et aussi nous sommes condamnés à offrir des nouveautés pour attirer des visiteurs. Pour ce faire, nous avons besoin d’argent pour des mises de fonds pour l’obtention de certaines subventions », justifie-t-elle.

À noter qu’en 2019, le site a tiré des revenus de 281 701 $ pour la production d’électricité de la minicentrale de Val-Jalbert.

2020 sera difficile

En raison de la pandémie de la COVID-19, la saison 2020 sera catastrophique.

« On estime que nous allons avoir un achalandage entre 30% à 50% de notre moyenne. On se prépare pour accueillir des visiteurs, mais on sait que ça va être une saison à oublier, d’où l’importance d’avoir un coussin financier. »

À eux seuls, les Européens représentent 38% de la cliente et ne seront pas présents cette année. Difficile de prévoir si les gens des autres régions vont se déplacer pour prendre des vacances.

Au moins, l’achalandage au camping devrait combler une partie des pertes qui seront enregistrées sur le site du village « fantôme ».