Les campements temporaires d’itinérants, comme on en a déjà vu dans le passé, entre autres, à la Pointe Scott et aux Jardins des Ursulines à Roberval, ne seront plus tolérés. De plus, un quadrilatère, au centre-ville, situé entre l’Hôtel de Ville, la boulangerie Perron, le boulevard Marcotte et le boulevard Saint-Joseph, sera sous haute surveillance par les autorités policières de l’endroit.
Quant aux campements de fortune, le maire est clair : « On va assurer une patrouille beaucoup plus grande, en collaboration avec les intervenants, dont la SQ. Si des gens viennent pour se camper à ces endroits ou ailleurs à Roberval, on les invite à se déplacer », explique Serge Bergeron.
Il rappelle qu’en cas de besoin, le nouveau refuge pour itinérants peut recevoir 12 personnes pour y passer la nuit au chaud et en sécurité.
« Nous n’allons pas tolérer de campements de fortune. On veut éviter toutes les problématiques en lien avec les plaintes qui nous sont adressées. Il faut également assurer la quiétude des lieux. Entre autres, il y a des propriétaires de VR qui s’installent à la Pointe Scott durant l’été. Nous ne voulons pas avoir de problèmes comme on l’a vécu l’an dernier », ajoute-t-il.
Se laver dans le lac
Une situation qui, à l’été 2024, avait fait l’objet de plaintes pour un cas de coprophilie dans la toilette publique de la Pointe Scott et pour des gens qui utilisaient la plage municipale, presque nus, pour se laver en public.
« Il y aura davantage de surveillance et ces personnes se verront adresser un ultimatum pour se déloger et s’installer ailleurs. On demande la collaboration des citoyens pour communiquer avec la SQ lorsqu’on voit, un campement, des bris ou toute situation qui semblent ne pas convenir. On a beau avoir des yeux partout et des gens qui circulent, on ne peut tout voir. »
Il rappelle, toutefois, que l’an dernier le nombre de campements d’itinérants a diminué passant d’une quinzaine de campements, en 2023, à trois en 2024.
Un comité de surveillance
Le maire confirme également que le comité Ensemble à Roberval pour la sécurité s’est réuni depuis décembre dernier, à quatre reprises. Il est composé de citoyens, de représentants d’organismes, de commerçants, membres de la SQ et de personnel du CIUSSS.
« Nous sommes en train de mettre en place, avec ce comité, des actions pour assurer une sécurité aux personnes lorsqu’entre autres, elles désirent prendre une marche. On ne veut plus voir de corde à linge, au centre-ville où des itinérants font sécher leurs vêtements. »