Après avoir perdu un Tigre de L’Amour, la femelle Mashka, il y a un mois, qui était âgée de 17 ans, voilà que le Zoo de Saint-Félicien vit un véritable baby-boom, de nouvelles naissances qui touchent différentes espèces.
La diversité des nouveaux-nés est impressionnante : une femelle orignal, plusieurs bisonneaux, un jeune porc-épic, des faons de cerfs de Virginie et de nombreux chiens de prairie gambadent désormais dans les vastes enclos. Du côté des espèces moins fréquentes, deux bouvillons de bœufs musqués et trois chevreaux de montagne ont aussi vu le jour, témoignant du savoir-faire de l’équipe de conservation.
Les naissances du printemps
Traditionnellement, entre la fin avril et la mi-juillet, le Zoo entre dans la période la plus féconde de l’année, celle où la majorité de ses pensionnaires voient le jour. Cette effervescence printanière coïncide avec l’éveil de la nature dans la région, et chaque nouvelle arrivée apporte son lot d’émotion pour l’équipe et pour les visiteurs.
Bref, à chaque printemps, les employés prêtent une attention particulière sur les femelles pour s’assurer qu'elles mettent bas dans des conditions optimales, et surtout que les bébés soient en bonne santé et bien traités par leur mère.
Surveillance accrue
Autres adaptations à effectuer : visites vétérinaires sur le terrain et aménagements spécifiques pour garantir le bien-être maternel. L’objectif est de laisser les mères élever naturellement leurs petits, tout en intervenant en cas de faiblesses ou de risques avérés. Sur le plan logistique, la clinique vétérinaire du Zoo est l’une des plus sollicitées du Québec durant cette période.
Côté visiteur, c’est l’occasion idéale de découvrir ou redécouvrir le Zoo. Lors du parcours en train, les chauffeurs repèrent et signalent les nouveaux-nés, offrant à chacun un spectacle vivant et attendrissant. Ces générations montantes incarnent la réussite des programmes de reproduction et la force du travail collectif engagée pour la faune sauvage.
Le Zoo
Le Zoo de Saint-Félicien, rappelons-le, demeure un véritable attrait touristique de la région, il s’étend sur près de 485 hectares et abrite plus de 86 espèces de la Boréalie et des régions froides du monde. Le Parc des sentiers de la nature avec sa promenade en train demeure le clou de la visite, mais des efforts et des budgets ont été investis ces dernières années pour bonifier de manière significative l’expérience client, notamment en améliorant la zone pédestre, et le contenu cinématographique, sans oublier l’offre aux familles, avec une ferme interactive pour enfants, des jeux d’eau, des aires de pique-nique et une vaste offre de restauration et de boutiques-souvenirs.