Fort d’une expérience de 17 années au conseil de Pekuakamiulnuatsh Takuhikan, le nouveau chef Jonathan Germain reprend du galon, cette fois-ci comme chef. En entrevue, on constate, tout de go, qu’il connaît très bien les dossiers de l’heure de sa communauté.
« J’ai toujours été impliqué dans le milieu en ayant travaillé dans le public à plusieurs endroits. Au fil des ans, j’ai eu la chance de rencontrer des aînés, des jeunes, des gens en situation d’itinérance et d’autres qui vivent dans la précarité. Ça m’a permis de faire le tour du jardin », avoue le nouveau chef, âgé de 47 ans.
Un défi sous le signe de l’assurance
En 2013, fort de son expérience professionnelle il se lance en politique et obtient la faveur de l’électorat. Réélu aux élections de 2017, 2021 et une quatrième fois le 1er août dernier il entreprend ce nouveau défi avec assurance.
« Les résultats, très fort en ma faveur, chaque fois que les électeurs sont revenus aux urnes m’a fait comprendre que les gens aimaient mon travail. Lorsque l’ex-chef Gilbert Dominique a annoncé son retrait de la vie politique, je me suis dit « pourquoi pas ? ». Comme conseiller durant ces années j’ai acquis beaucoup d’expérience, entre autres, comme vice-chef dans le mandat 2017-2021. La transition demeure plus facile lorsqu’on a cumulé de l’expérience comme conseiller à Mashteuiatsh. »
Priorités du nouveau conseil
La réfection de l’école élémentaire fait partie des priorités du nouveau conseil. « Nous avons reçu de l’argent pour les plans et devis techniques. On espère que le financement va suivre par la suite pour réaliser les travaux. À cette école, entre autres, on y partage des classes avec deux groupes. »
Le gymnase a également besoin d’une cure de rajeunissement. « Il est complètement désuet. À Mashteuiatsh nous avons des équipes de basketball ultra performantes, mais il est impossible de présenter des parties locales dans notre gymnase. »
La rénovation du Centre Tshishemishk pour les aînés s’ajoute comme priorité pour le nouveau conseil. « Ce sont des gens en perte d’autonomie qui y résident. Le bâtiment ne correspond plus aux standards requis pour ce type d’usage. »