Après 26 d’opération, les fondateurs du bar laitier la Vache Copine, François Boily et Manon Ouellet, ont décidé de prendre leur retraite. Véritable institution, la crèmerie qui a pignon sur rue à la Marina de Roberval est, depuis quelques jours, la propriété de Meggie Fortin-Boivin et son conjoint Simon Anctil.
« Manon et moi passons le flambeau de l’entreprise à un jeune couple innovant et très dynamique. Ils partagent les mêmes valeurs d’entreprise que nous. Meggie et Simon amèneront un vent de fraîcheur à l’organisation », explique François Boily sur la page Facebook du commerce.
Pour Meggie Fortin-Boivin, l’achat de la Vache Copine devient sa première expérience en affaires, ce qui n’est pas le cas pour son conjoint.
« Depuis six ans, j’opère avec un partenaire trois dépanneurs à Saint-Félicien, Dolbeau-Mistassini et Roberval », explique Simon Anctil.
Début des négociations
L’idée d’acquérir le commerce date de l’été dernier. « J’ai toujours rêvé d’opérer une crèmerie qui fabrique des trucs maison », affirme Meggie Fortin-Boivin.
« En revenant de nos vacances estivales, nous avons acheté une crème molle. J’ai demandé à François s’il pensait prendre sa retraite et de nous faire signe lorsqu’il envisagerait de vendre son commerce. Il a sursauté », ajoute le nouveau propriétaire.
Lien de confiance
Après plusieurs rencontres, la confiance entre les vendeurs et acheteurs s’est installée, permettant de concrétiser la transaction.
« Ils voulaient vendre à des gens en qui ils pouvaient compter. François et Manon désiraient avant tout que l’entreprise poursuive sa croissance et son épanouissement. »
Pour atteindre cet objectif, les nouveaux propriétaires pourront compter sur les services des nouveaux retraités pour les accompagner dans ce début d’aventure.
« Ils désirent que le transfert des connaissances et des acquis se fasse dans le but d’offrir, à la clientèle, la même qualité de produits et de services. Pour nous, pas question de changer la recette. On désire maîtriser l’entreprise avant d’y ajouter notre touche personnelle », conclut Simon Anctil.