Vendredi, 26 avril 2024

Sports

Temps de lecture : 1 min 47 s

Tennis : Les ligues font faux bond 

Janick Émond
Le 23 juin 2022 — Modifié à 14 h 28 min le 23 juin 2022
Par Janick Émond - Journaliste

Même si le tennis est en assez bonne santé à Roberval et Saint-Félicien, la gestion de ligues organisées pour le sport de raquette traverse une période un peu plus difficile. Depuis la fin de l’été 2019, les deux municipalités ont perdu leur club.  

À Roberval, c’est en raison du manque de bénévoles et d’organisateurs que le club a été fermé. 

Dorénavant, c’est la Ville de Roberval qui s’occupe du tennis puisque les terrains lui appartiennent.  

« À l’été 2020, on a fait l’installation de puces à l’entrée des terrains afin de contrôler l’accès et de mieux gérer. Les gens font un dépôt de 20 $ au début de la saison afin d’avoir une puce, et ils peuvent ensuite accéder aux terrains quand ils le veulent. Le 20 $ leur est remis en fin de saison s’ils nous redonnent la puce », explique la coordonnatrice aux sports à la Ville de Roberval, Gabrielle Trottier.  

Elle mentionne que les terrains sont assez fréquemment utilisés. Cette année, ce sont environ une trentaine d’inscriptions qui ont été faites. L’an dernier, à la fin de l’été, la municipalité comptait environ 60 inscriptions pour l’accès aux terrains de tennis.  

« Pour l’instant, on en a une trentaine, mais ce n’est peut-être pas très représentatif du nombre de joueurs, puisqu’on prend une seule inscription par famille. Le nombre de joueurs est donc assurément plus élevé. » 

Par ailleurs, un camp de quatre semaines pour les jeunes débutera à la fin juin. Les jeunes pourront apprendre les bases du tennis en suivant deux sessions de 3h par semaine.  

Les inscriptions sont en cours sur le site web de la Ville.  

Saint-Félicien 

Du côté de Saint-Félicien, la ligue qui était auparavant gérée par Raphaël Charbonneau n’est plus. La COVID et le manque de joueurs ont eu raison de la ligue.  

« En 2020, quand les restrictions sanitaires s’étaient un peu relâchées, j’avais voulu relancer la ligue, mais il n’y avait pas eu assez d’intérêt, on manquait de joueurs. Et après, avec mes autres occupations, j’ai manqué de temps pour recommencer », explique-t-il.  

Raphaël souligne cependant qu’il voit quand même plusieurs personnes jouer au tennis à Saint-Félicien. Selon lui, la problématique de relancer une ligue organisée est de justifier le coût d’inscription.  

« Les terrains sont accessibles gratuitement et librement, donc quelque part, c’est difficile de justifier un coût d’inscription à 20 $ pour la ligue, alors que si la personne veut jouer, elle peut y aller gratuitement. Ça prendrait un incitatif, mais je ne l’ai pas trouvé. » 

Il conclut toutefois en mentionnant qu’il n’est pas fermé à l’idée de relancer la ligue, si l’intérêt est bien présent.  

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