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1er logement pour Guatémaltèques livré: ce n’est que le début pour les Serres Toundra

Yohann Harvey Simard
Le 14 novembre 2021 — Modifié à 08 h 18 min le 14 novembre 2021
Par Yohann Harvey Simard - Journaliste de l'Initiative de journalisme local

Les propriétaires des Serres Toundra pourraient construire de 10 à 15 immeubles de huit logements supplémentaires afin d’héberger ses travailleurs guatémaltèques, selon la croissance dans le futur. Un investissement qui pourrait atteindre 15 M$.

D’ailleurs, les premiers travailleurs ont récemment aménagé dans le premier édifice terminé. Dans les prochaines semaines, les travaux de construction de deux autres immeubles seront terminés, portant à trois le nombre construit dans cette première phase.

Dans chaque immeuble, on retrouve toutes les commodités y compris une salle de lavage par unité.

« Chaque logement de 5 ½ pièces comprend trois chambres à coucher qui peuvent recevoir deux personnes. Lors de l’inspection par des fonctionnaires, on nous a dit que nos logements pour travailleurs étrangers étaient les plus beaux au Québec », explique Éric Dubé, président directeur général des Serres Toundra.

Les dirigeants des Serres Toundra n’ont pas lésiné pour que leurs travailleurs bénéficient d’un endroit confortable pour se loger. Peu dispendieux pour les usagers, chaque locataire débourse 30$ par semaine pour profiter d’un logement.

« Il s’agit du montant légal que l’on peut demander. On ne peut leur réclamer davantage. »

Même si l’investissement semble important pour les revenus que ça rapporte, les propriétaires indiquent que c’est le prix à payer pour loger convenablement les travailleurs étrangers et être attractif pour la main d’oeuvre.

Autres logements locatifs

Éric Dubé et Caroline Fradet ont dans leur carton un plan de développement pour construire d’autres immeubles locatifs dans le même secteur. Les trois immeubles actuels ont coûté 1,4 M$ chacun.

« Nous sommes propriétaires des terrains où seront construits les autres immeubles. Il sera ainsi possible d’accommoder plus de Guatémaltèques. Pour nous, c’est important de bien les loger. Si ces employés sont heureux, ils travailleront longtemps pour nous », explique Éric Dubé.

Les Guatémaltèques peuvent obtenir un contrat d’une ou deux années de travail. Par la suite, ils retournent dans leur pays pour une période de trois mois pour ensuite revenir à Saint-Félicien.

« Pour nous, c’est avantageux. Lorsqu’ils acceptent un autre contrat, pas besoin de les former puisqu’ils connaissent très bien leur métier. Du jour au lendemain, ils peuvent retourner dans leur lieu de travail. »

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