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Église de Saint-Prime : la restauration du clocher demeure la priorité

Denis Hudon
Le 03 avril 2023 — Modifié à 17 h 42 min le 03 avril 2023
Par Denis Hudon - Journaliste de l'Initiative de journalisme local

La réfection du clocher et du parvis de l’église de Saint-Prime est la première étape dans le processus de sauvegarde du bâtiment religieux. Le marguillier Régis Girard souhaite voir les travaux se mettre en branle au cours de l’été avec l’objectif de les terminer au plus tard le 30 septembre. D’ici là, il reste encore plusieurs étapes à franchir.

Le clocher de l’église ne résonne plus depuis qu’on y a constaté une dégradation de la structure ces dernières années. Le clocher compte quatre cloches.

Régis Girard souligne que la plus petite cloche pèse un peu plus de 1 500 livres et la plus grosse pèse environ le double, pour un total de près de 8 000 libres.

« C’est un poids énorme sur le plancher et qui doit être solidifié. L’accès par l’escalier au clocher doit aussi être revu. Après les plans et devis, ce seront les appels d’offres de soumissions. On devra aussi obtenir l’autorisation du Conseil du patrimoine religieux, qui a accordé une subvention de 105 000 $, et celle aussi de l’évêché », indique le marguillier Régis Girard qui succède dans ce dossier à Daniel Carrier.

Campagne de financement à venir

Les travaux pour restaurer le clocher et refaire le parvis sont estimés à un peu plus de 400 000 $. Le rapport de la firme de génie-conseil mandaté pour évaluer l’état du clocher avait été déposé en juin dernier.

« On ne connaîtra les coûts réels des travaux de restauration qu’à l’ouverture des soumissions, vraisemblablement ce printemps. Ensuite, on pourra lancer une campagne de financement, dont l’objectif sera à déterminer à ce moment-là. On a déjà 200 000 $ provenant de la vente du presbytère », rappelle Régis Girard.

Avant même de relancer le débat sur la vocation future à donner à ce bâtiment religieux, Régis Girard estime que la priorité est la restauration du clocher.

On se rappellera qu’un projet de belvédère sur le clocher, évalué à 2,2 M$, avait été rejeté à 70 % par les paroissiens, lors d’un vote en octobre 2021.

« La vocation future à donner à notre église pour la sauvegarder passe d’abord par la restauration du clocher et c’est sur ça qu’on concentre présentement nos efforts », conclut le marguillier Girard.

La communauté, la Municipalité, le comité de sauvegarde du clocher et les divers partenaires auront à se pencher à nouveau sur la meilleure option à privilégier pour assurer l’avenir de leur église.

 

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