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GNL quelles retombées pour le Lac-Saint-Jean?

Louis Potvin
Le 21 février 2020 — Modifié à 14 h 25 min le 21 février 2020
Par Louis Potvin - Rédacteur en chef

Avec des investissements de 9 G$, le projet Énergie Saguenay de GNL Québec promet des retombées économiques majeures advenant sa réalisation. Le Lac-Saint-Jean pourra-t-il obtenir sa part du gâteau malgré que le projet soit à Saguenay?

Directeur au développement régional chez GNL Québec, Stéphan Tremblay ne peut offrir de garanties, puisque l’entreprise privée est libre de ses choix, mais assure que les efforts seront au rendez-vous pour que l’économie régionale en tire profit.

« Il faut faire en sorte que tous les entrepreneurs qui peuvent rendre un service soient à l’affût. Nous allons travailler avec le CMAX (Comité de maximisation) pour s’assurer que tout le monde puisse avoir l’information et soumissionner », a-t-il indiqué à l’occasion d’une présentation faite la semaine dernière à Dolbeau-Mistassini.

Même si le haut du lac, notamment, est plus éloigné, bon nombre d’entreprises font déjà affaire à Saguenay et cela ne constituera pas un obstacle majeur, croit Stéphan Tremblay.

« La distance n’est pas si grande que ça en définitive. Évidemment, il n’y a pas d’obligation de faire affaire avec une entreprise en particulier, mais si cette entreprise est équivalente et compétitive, elle sera capable d’avoir le contrat. J’espère que ce sera un maximum d’entreprises régionales qui gagneront les soumissions. »

CMAX

De son côté, le coordonnateur du CMAX, Jean-Lin Otis, est d’avis qu’un projet d’une telle ampleur aura nécessairement des retombées au Lac-Saint-Jean.

« C’est tellement un gros projet que l’on va avoir besoin de tout le monde et même davantage. Le principal, ce sera de s’assurer que nos entreprises qui peuvent faire le travail soient bien informées. »

Le CMAX entend être actif pour diffuser cette information et également d’être un interlocuteur engagé auprès de GNL Québec afin que les appels d’offres soient accessibles à des entreprises régionales.

Entre autres, le morcellement des contrats en de plus petites bouchées plus facilement avalables par les PME constituera une avenue d’intérêt pour permettre à davantage d’entreprises régionales de soumissionner.

« Évidemment, ce n’est pas nous qui prenons les décisions, mais nous pouvons informer et suggérer à l’entreprise de faire ainsi. »

Échéancier

Pour en arriver là, encore faut-il que le projet voie le jour. Contesté, Énergie Saguenay doit d’abord passer à travers l’examen du BAPE. Le scénario actuellement en place prévoit qu’une fois les dernières autorisations obtenues, la construction pourrait s’amorcer en 2021 et se terminer quatre ans plus tard avec une mise en service en 2025.

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