Le Syndicat des producteurs de bleuets du Québec (SPBQ) et les acheteurs de bleuets se sont entendus pour fixer le prix de la première avance à 60¢ la livre pour le bleuet cueilli en bleuetière et à 75¢ la livre pour le bleuet sauvage cueilli en forêt. On prévoit que la récolte cette année devrait atteindre 55 millions de livres.

Le directeur général du SPBQ, Gervais Laprise, précise que le début de la cueillette commerciale du bleuet doit se faire cette semaine. Les négociations entre les acheteurs et le syndicat des producteurs auront permis de fixer le prix de la première avance dans les paramètres ci-haut indiqués. L’évolution du marché au cours des prochaines semaines se traduira par des changements dans le prix offert tant aux producteurs qu’aux cueilleurs en forêt.

Alors que quelque 68 millions de livres de bleuets ont représenté la récolte totale l’an dernier sur le territoire couvert par la convention de mise en marché du bleuet, on estime que la récolte 2012 devrait atteindre les 55 millions de livres. Le directeur général du SPBQ, Gervais Laprise, souligne que ces estimations tiennent compte des pertes encourues lors du gel printanier. En fait, si les conditions climatiques apportent leur lot de soleil et de pluie et que les températures demeurent clémentes, on estime que quelque 60 millions de livres de bleuets seront cueillies cette année.

Ces évaluations font suite aux projections avancées par les producteurs en bleuetière et aux observations faites en milieu forestier pour le bleuet sauvage.

Les mesures mises de l’avant depuis maintenant trois ans et visant à faire la distinction entre le bleuet sauvage et le bleuet produit en bleuetière demeurent en vigueur pour l’actuelle récolte. Ainsi, les bleuets cueillis en forêt doivent être vendus dans les contenants de 30 livres et moins, tandis que les bleuets en bleuetière doivent être vendus dans des contenants de 40 livres et moins. Cette mesure aura permis aux producteurs de bleuets biologiques de pouvoir maintenir cette appellation par les instances chargées des appellations contrôlées.