Vendredi, 26 avril 2024

Actualités

Temps de lecture : 1 min 23 s

La réouverture de Louisiana Pacific à Chambord pourrait tout changer

Le 13 août 2012 — Modifié à 00 h 00 min le 13 août 2012
Par daniel migneault

L'avenir de l'usine Louisiana Pacific de Chambord demeure lié aux conditions favorables de l'économie américaine. Tous les intervenants suivent la situation de très près et espèrent de bonnes nouvelles au cours des prochains mois.

Selon les informations que détient le maire de Chambord, Gérard Savard, Louisiana Pacific a déposé un plan d'affaires auprès du ministère des Ressources naturelles et de la Faune afin de pouvoir conserver son contrat d'approvisionnement et d'aménagement forestier (CAAF) et les volumes de bois qui y sont rattachés. Le dossier est réévalué à tous les six mois.

Perfecta forêt

L'usine Louisiana Pacific de Chambord utilise des essences de feuillus dans son procédé de fabrication. Les usines de Perfecta forêt à Saint-François-de-Sales et Lac-Bouchette utilisent le tremble pour produire des panneaux de contre-plaqué lamellé-collé.

Un des problèmes rencontrés par Perfecta forêt a été les difficultés d'approvisionnement. Il faut savoir que les entreprises forestières, comme Produits forestiers Résolu, récoltent très peu de feuillus, jugeant les essences de faible valeur. Mais pour Louisiana Pacific, il s'agit de la matière première et c'est un gros joueur dans l'industrie.

Le maire de Saint-François-de-Sales, Louis-Joseph Gagnon, espère une réouverture prochaine de l'usine Louisiana Pacific de Chambord qui permettrait peut-être de sauver les usines de Perfecta forêt. Mais, le temps presse.

Pour le directeur général du CLD Domaine-du-Roy, Jean Simard, il est indéniable que les deux entreprises pourraient bénéficier l'une de l'autre.

« Si Louisiana Pacific avait été dans le décor, Perfecta forêt aurait eu plus de facilité à s'implanter solidement. Les projets de deuxième et troisième transformation ont de la difficulté à trouver de financement. Les conditions économiques demeurent difficiles aux États-Unis. Un paquet de normes doit être respecté. Tout cela mis ensemble a amené des problèmes », souligne M. Simard.

« Notre région a décidé de continuer à vivre de la forêt. Le virage se fait et se continue. Si ce n'est pas nous qui le faisons, d'autres prendront le relais. Il ne faut pas baisser les bras », mentionne le directeur général.

Abonnez-vous à nos infolettres

CONSULTEZ NOS ARCHIVES