Saint-Félicien - La nouvelle administration de Produits forestiers Lamco à Saint-Félicien a des projets pour l’entreprise qui vient de relancer ses activités. Le nouveau président Richard Moreau parle d’un investissement entre 1 M$ à 2 M$.

« Il faut moderniser nos installations et automatiser davantage tout en ajoutant de nouveaux produits. Le bois revient en force et c’est très intéressant pour le présent et le futur », lance Richard Moreau.

Le redémarrage de l’usine se fait sur un quart de travail avec une trentaine d’employés, mais avec les nouveaux investissements envisagés, Richard Moreau parle de l’ajout d’un deuxième quart de travail et jusqu’à 45 ou 50 travailleurs.

Couple dans la vie et partenaires d’affaires, Richard Moreau et la propriétaire Michèle Morasse ont d’autres projets pour le futur, mais ne veulent pas en dire davantage pour le moment.

Depuis mars dernier que le couple montérégien s’intéresse à la relance de Lamco. Ils y ont vu un gros potentiel avec des produits uniques. Le président rend d’ailleurs hommage aux pionniers qui ont été des visionnaires.

Pas de raison que ça ne marche pas

Il croit que la plus grande difficulté éprouvée par Lamco a été le secteur de la vente et il veut y remédier.

« On travaille déjà là-dessus et on va être proactif. Je veux aussi m’attaquer au marché américain. Dès cette semaine, je pars faire de la vente pour dénicher de nouveaux clients. La vente, c’est la base même si on veut réussir en affaires. C’est le nerf de la guerre ».

C’est d’ailleurs le produit du bois et l’innovation de Lamco qui ont d’abord séduit le couple. Avec des procédés uniques et des produits novateurs, le président Moreau voit un bel avenir pour Lamco.

« On veut que ça fonctionne. Avec la qualité de nos produits qui sont innovateurs et le travail de pionniers, il n’y a pas de raison que ça ne marche pas. On veut que Lamco soit rentable et viable à long terme. »

C’est ce qui rend Richard Moreau confiant que la relance actuelle sera la bonne.

« Je passe beaucoup de temps à Saint-Félicien, car cette entreprise me tient à cœur. Je connaissais le Lac-Saint-Jean du point de vue des affaires puisque dans le domaine agricole j’y ai ma clientèle, mais je le découvre autrement, avec ses routes particulièrement. Je vais passer ici à Saint-Félicien de quatre à cinq jours par semaine. Il y a du boulot. »