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Les pharmacies ont dû s’adapter avec la pandémie

Louis Potvin
Le 17 avril 2020 — Modifié à 13 h 59 min le 17 avril 2020
Par Louis Potvin - Rédacteur en chef

Les pharmacies sont parmi les entreprises offrant des services essentiels qui ont dû le plus s’adapter aux nouvelles réalités sanitaires dans le contexte de la pandémie.

À la Pharmacie Familiprix Julie Grenier/Sébastien Bélanger de Roberval, les pharmaciens-propriétaires n’ont eu d’autre choix que de revoir du tout au tout l’organisation du travail et mettre en place des mesures exceptionnelles.

Depuis quelques semaines, les gens ne peuvent plus entrer physiquement dans le magasin. Ils sont accueillis dans le hall d’entrée et peuvent ainsi commander leurs articles ou médicaments. Le hall a été réaménagé avec une préposée qui répond directement aux clients, un à la fois.

« Nous avons maintenant presque quatre livreurs à temps plein. Des concessionnaires automobiles et une autre entreprise ont eu la gentillesse de nous prêter gracieusement des véhicules », dit le copropriétaire-pharmacien Sébastien Bélanger.

Il explique que la pharmacie a dû procéder à une réorganisation du travail pour la période de confinement avec de nouveaux protocoles sanitaires exceptionnels.

« Le client se présente dans le hall ou téléphone pour sa commande. Nos livreurs apportent la commande à l’auto ou livrent directement à domicile ».

Jean Coutu Roberval

La Pharmacie Jean Coutu Caroline Lamontagne de Roberval a vite compris qu’il valait mieux fermer les portes de son magasin au fur et à mesure que la crise s’amplifiait. Les gens sont maintenant servis à partir du stationnement ou par le biais de la livraison. Le nombre de livreurs est passé de trois à huit pour répondre à la demande.

« Depuis le 2 avril, la clientèle ne peut plus entrer dans le magasin. Lorsque le confinement a été décrété, à partir du 13 mars, ç’a été la folie furieuse. On a pu voir la bêtise humaine comme le meilleur. C’était la ruée pour faire des provisions et nous avions parfois des gens récalcitrants face aux nouvelles exigences sanitaires. Jusqu’au 20 mars environ, on faisait entrer au maximum 15 clients à la fois », raconte Caroline Lamontagne.

À la rentrée des chèques de fin du mois, la pharmacienne-propriétaire dit que c’était comme Noël.

« C’était alors très difficile de contrôler tout ce monde. Depuis le 2 avril, avec notre nouvelle façon de faire, ça se passe très bien ».

Aujourd’hui, la clientèle des pharmacies achète davantage des produits ménagers et autres articles du quotidien.

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