Au moment d'écrire ces lignes, plusieurs concessionnaires automobiles du Saguenay—Lac-Saint-Jean ont déclenché un lock-out, après des négociations infructueuses avec le syndicat CSD qui les représente.

Le conflit de travail se préparait déjà depuis quelques semaines alors que des blocs de béton avaient fait leur apparition aux abords des concessionnaires. La Maison Mitsubishi de Roberval est déjà en lock-out depuis le 20 février. Saint-Félicien Toyota a emboité le pas le lundi 4 février.

Le mardi 5 février, quelques concessionnaires demeuraient toujours ouverts, mais plusieurs des 26 concessions concernées avaient déjà opté pour le lock-out. Pour les autres, tout semble indiquer que ce n'est qu'une question de temps avant que les employés se retrouvent aussi à la rue.

« Les concessionnaires n'avaient pas d'autre choix que de décréter un lock-out jusqu'à ce qu'une entente intervienne entre les parties. Les conditions de travail actuelles des salariés ne permettent plus aux propriétaires de répondre aux besoins de leur entreprise et de leurs clients », a déclarée Annie Coulombe, conseillère en relations de travail et porte-parole pour la Corporation par voie de communiqué.

La convention collective est échue depuis le 28 février. Les employés syndiqués s'étaient dotés d'un droit de grève à exercer le 25 mars si les négociations n'aboutissaient pas.—