L'implantation de quartiers blancs à Roberval semble porter ses fruits. En quatre ans, la Ville n'a reçu aucune plainte de citoyens insatisfaits de cette nouvelle technique de déneigement.

Présentement, le quartier Beauchênes, le secteur de la Pointe-Plate, ainsi que le quartier des Fleurs sont homologués « Quartiers blancs ». Par contre, Roberval pourrait presque se dire ville blanche, car il y a très peu de différence entre le nettoyage hivernal des rues appartenant à un quartier blanc que les rues dégagées de manière conventionnelle.

« La Ville met du sable partout en ville. Habituellement, lors de l'entretien hivernal, nous étendons du sable sur une distance de 150 à 100 pieds avant une intersection. Dans les quartiers blancs, la procédure est de réduire la distance à 50 pieds avant l'intersection et d'en mettre un peu moins » souligne le directeur général de la Ville de Roberval, Jeannot Gagnon.

Le sel de déglaçage n'est plus utilisé sur le territoire de la ville, quartier blanc ou non. En ce qui a trait à la largeur des rues, le maire de Roberval. Guy Larouche, mentionne qu'en période hivernale, la Ville dégage les rues de manière plus équitable : « Les rues ont été construites beaucoup trois voies. Dans certains cas, nous pourrions les diviser à quatre voies. La ville souhaite corriger cette situation. En hiver, nous tentons simplement de réduire la largeur de ces accès lors du nettoyage, mais il n'y a aucune différence entre les autres rues et celles des quartiers blancs », souligne-t-il.

Les températures douces de janvier ont apporté leur lot de problèmes et surtout beaucoup de glace. Par contre, la Ville a des procédures et les respecte : « Dès que possible on s'occupe des artères principales et ensuite on passe aux divers quartiers. En hiver, les gens doivent obligatoirement modifier leur conduite. C'est la même chose dans les quartiers blancs. Nous n'avons jamais eu de plainte et même que les citoyens sont satisfaits au printemps de trouver moins de sable sur leur terrain », conclut le maire.—