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Richard Rouleau a frôlé l’inévitable

Jean Tremblay
Le 08 octobre 2022 — Modifié à 04 h 53 min le 08 octobre 2022
Par Jean Tremblay - Journaliste

Comme plusieurs autres cyclistes de la région, Richard Rouleau et Lylianne Tremblay ont eu à composer avec les dangers de rouler à vélo.

Le cycliste se rappelle bien ce qui lui est arrivé le 2 juillet 2022, dans le secteur d’Albanel. Dans une zone de 90 km/h, une automobiliste somnolente s’est retrouvée sur l’accotement où circulait en vélo le couple. Au passage, le véhicule s’est frotté à Richard Rouleau sur toute sa longueur.

« La conductrice m’a frappé du côté gauche, arrachant au passage le miroir droit du véhicule. Je me suis ramassé à l’urgence de l’Hôpital de Dolbeau. Fort heureusement, lors de l’impact, je ne suis pas tombé. Je m’en suis sorti avec un gros hématome », explique Richard Rouleau, qui a repris le guidon quelques jours après la collision qui aurait pu lui être fatale.

Il y a quelques années, sa conjointe Lylianne Tremblay a également subi un accident.

« Le 28 juillet 2016, près de Péribonka, j’ai frappé une roche. En tombant, je me suis cassé la clavicule », explique la cycliste, qui fut victime d’une légère commotion cérébrale.

Après quelques semaines de repos, Lylianne a pu reprendre ses activités normales.

Un parcours de 9 heures

Chaque fois qu’ils complètent le tour du lac Saint-Jean, les deux cyclistes pédalent pendant 9 heures sur un parcours de 239 kilomètres, soit la quasi-totalité de la Véloroute des Bleuets.

Richard Rouleau et Lylianne Tremblay traversent les 15 municipalités et la communauté innue de Mashteuiatsh.

« La seule portion de la Véloroute que l’on ne fait pas se situe dans le secteur de Sainte-Jeanne-d ’Arc. Il y a une section où l’on doit circuler sur le gravier, ce qui n’est pas recommandé lorsqu’on utilise un vélo de carbone. Nous réalisons cette portion sur la route régionale plutôt que sur la Véloroute des Bleuets », explique Richard Rouleau.

Une véloroute exceptionnelle

Le couple considère que le circuit de la Véloroute est l’un des plus beaux au Canada.

« Nous avons pédalé ailleurs et selon nous, il n’y a rien de comparable. La Véloroute s’améliore d’année et année », affirme la cycliste.

Le vélo, pour eux, représente un moyen de s’évader.

« Chacun vit ses problèmes, petits ou grands. Nous vivons parfois des périodes de stress. Lorsqu’on se maintient en forme, il est beaucoup plus facile de passer au travers. Nous, lorsqu’on pédale, on pense à nos enfants et d’autres belles choses de la vie », conclut le couple.

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