Rio Tinto investira 1,4 G$ pour ajouter 96 cuves AP60 au Complexe Jonquière

Par Jean-François Desbiens
Rio Tinto investira 1,4 G$ pour ajouter 96 cuves AP60 au Complexe Jonquière
Le chef de la direction de Rio Tinto, Jakob Stausholm, le ministre fédéral François-Philippe Champagne, le premier ministre François Legault, le ministre de l’Économie et de l’Innovation, Pierre Fitzgibbon, ainsi que la ministre Andrée Laforest, la mairesse de Saguenay, Julie Dufour, et le député de Jonquière, Yannick Gagnon, étaient sur place. (Photo : Trium Médias Jean-François Desbiens)

Rio Tinto a confirmé ce matin un investissement de 1,4 G$ afin d’ajouter 96 cuves d’électrolyse AP60 à faible empreinte carbone à son Complexe Jonquière. Elles remplaceront les vieilles cuves précuites polluantes de l’usine Arvida, ce qui était attendu depuis très longtemps.

Québec accordera à la multinationale un prêt de 150 M$ qui pourrait se transformer en subvention si des critères sont atteints, notamment en ce qui concerne la création d’emplois.

Selon Rio Tinto, la construction de la nouvelle aluminerie, qui commencera dans les prochaines semaines, fera travailler 1000 personnes et créera par la suite une centaine d’emplois permanents. Elle permettra de produire 160 000 tonnes métriques d’aluminium par année.

L’annonce officielle du projet s’est déroulée en présence du premier ministre François Legault, de son ministre de l’Économie et de l’Innovation, Pierre Fitzgibbon, et du ministre fédéral François-Philippe Champagne. La mairesse Julie Dufour ainsi que plusieurs conseillers municipaux et des députés étaient également sur place.

Le chef de la direction de Rio Tinto, Jakob Stausholm, qui était aussi présent, a indiqué qu’il s’agissait du plus important investissement du géant minier en Occident depuis une décennie.

Pour le ministre Champagne, le Québec vient ainsi de frapper un coup de circuit.

François Legault a renchéri.

« Aujourd’hui, on franchit une étape importante : le premier projet majeur de production d’aluminium vert à voir le jour depuis plus de 10 ans en Amérique du Nord. Cette technologie permet de réduire environ de moitié les GES. C’est un pas dans la bonne direction. Il ne faut pas être un grand visionnaire pour comprendre que toute la planète va les chercher. Ça nous rapproche aussi du déploiement des premières cuves ELYSIS, qui permettront au Québec d’être le chef de file de la production d’aluminium sans gaz à effet de serre. On est très avancé dans les discussions à ce sujet. »

 

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