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Lac-Bouchette

Le camping nature Malherbe, pour communier avec la nature

Charles-Antoine Desmeules
Le 11 juillet 2025 — Modifié à 14 h 00 min le 11 juillet 2025
Par Charles-Antoine Desmeules - Journaliste

Un nouveau camping ouvre ses portes au Lac des Commissaires, situé dans la municipalité du Lac-Bouchette, initiative d’un couple de la région, sous le nom de Malherbe.

Au sommet d’une montagne surplombant le Lac des Commissaires, le camping Malherbe, lié à une démarche écotouristique, offre aux voyageurs une chance unique de se connecter avec la nature, mais aussi son prochain. Des espaces pour stationner les véhicules motorisés sont disponibles, ainsi que cinq emplacements de plateformes à flanc de montagne, pour y installer une tente et bénéficier d’une vue directe sur le lac.

En plus des plateformes, les propriétaires de Malherbe, Mélina Roy et Jason Drouyn, s’entendent pour dire que, ce qui fait la particularité du site, est l’ espace connexion.

 « C’est ce qui vient faire la différence entre Malherbe et un autre camping régulier. Ça a toujours été l’esprit du lieu, un endroit où on se rassemble en famille et entre amis. On voulait perpétuer cet esprit chaleureux et on a décidé de l’aménager pour que les campeurs viennent en profiter. »

Un espace connexion est également présent sur la rive du lac avec un quai et des embarcations disponibles à louer comme des kayaks et des planches à pagaies.

L'Origine du nom

Plusieurs raisons ont poussé le couple à nommer leur camping de la sorte.

« Ici ça s’appelait anciennement le canton Malherbe. À la fin des années 1800, les colons sont descendus de Québec pour développer le coin et ont appelé l’endroit canton Malherbe, et de là, le nom nous a inspirés à la suite de cette découverte » explique Jason Drouyn.

Le double sens du mot était également pour eux quelque chose d’accrocheur. 

« Malherbe veut dire mauvaise herbe. On trouvait que c’était une bonne idée car une mauvaise herbe n’existe pas. C’est que tu n’as pas posé un œil conscient sur la plante en question, et notre objectif ici est d’offrir des moments de bonheur tout en permettant aux gens de poser un regard différent sur l’environnement », ajoute Mme Roy.

Le futur de Malherbe

Jason Drouyn et Mélina Roy souhaitent diversifier leur offre dans l’avenir. Des sentiers de marche pourraient être aménagés et des activités de cueillette en forêt pourraient également voir le jour grâce à leur formation, une Attestation d’études collégiales (AEC) en cueillette et traitement des champignons forestiers.

Mélina Roy voudrait également donner des ateliers axés sur la transmission culturelle autochtone, étant elle-même membre de la communauté Pekuakamiulnuatsh.

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