Actualités

Temps de lecture : 1 min 42 s

Trains qui bloquent la circulation : les élus veulent que ça bouge!

Serge Tremblay
Le 06 mars 2020 — Modifié à 13 h 39 min le 06 mars 2020
Par Serge Tremblay - Rédacteur en chef

Saint-André et Chambord sont tannés des entraves répétées causées par des trains qui retardent la circulation entre les deux municipalités. Ils en font un enjeu de sécurité civile.

@R:Depuis 2017 que les élus font des pressions auprès du CN, mais rien ne bouge. La voie ferrée peut être bloquée jusqu’à 45 minutes. La situation est devenue inacceptable.

« Selon les règlements du CN, la voie ferrée ne peut pas être bloquée plus de cinq minutes et ça dépasse souvent cette exigence, et ce, plusieurs fois par semaine.  Nous avons décidé de créer un comité de sécurité civile pour démontrer les dangers d’une telle pratique », informe le maire de Chambord, Luc Chiasson.

Comme la gare de triage est située à proximité de la traverse, quand il y a des modifications pour le chargement de wagons, la circulation est paralysée durant une longue période.

Ambulances et pompiers

C’est notamment dans les situations d’urgence que la situation devient alors problématique. Les ambulances et camions de pompiers ne peuvent pas attendre.

On a pu le constater la semaine dernière alors que les pompiers, des ambulances et des policiers ont été dépêchés sur un incendie mortel. Dans de tels cas, chaque seconde compte.

« J’espère que ça va aboutir un jour! On entend des histoires toutes les semaines. Il y a eu des policiers et les pinces de désincarcération qui ont été bloqués par le passé. Il y a même une fois où un ambulancier faisait des signes pour qu’on l’aperçoive pour qu’on libère la voie », donne comme exemple le maire de Saint-André, Gérald Duchesne.

Les citoyens de l’endroit partent toujours un peu à l’avance de crainte de rester bloquer.

« Il y a aussi le transport scolaire qui peut se retrouver paralysé puisque nous avons des échanges d’écoliers entre les deux écoles. Ça peut provoquer des retards qui ont des répercussions », souligne Luc Chiasson.

Pressions politiques

Les élus espèrent faire entendre raison au CN. Pour ce faire, des pressions politiques s’exercent. Le nouveau député Alexis Bruenelle-Duceppe a été saisi du dossier.

Au bureau du député, on nous confirme que des discussions sont en cours pour trouver des solutions, mais que les discussions sont de natures privées.

Il a été impossible d’obtenir des réponses du CN pour connaître les raisons de ces entraves à la circulation répétées et trop longues.

La situation risque de s’amplifier si le projet de Métaux BlackRock se concrétise. On estime à cinq fois plus de trains par semaine.

C’est pour cette raison que le réaménagement de la gare de triage est exigé.

Abonnez-vous à nos infolettres

CONSULTEZ NOS ARCHIVES