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Uniprix Daniel Guay et Julie Beaupré – En voie de devenir la plus grosse centrale de préparation d’ordonnances au Canada

Jean Tremblay
Le 31 mai 2023 — Modifié à 06 h 31 min le 31 mai 2023
Par Jean Tremblay - Journaliste

Au cours des dernières années, les propriétaires de la Pharmacie Daniel Guay et Julie Beaupré ont investi près de 3 M$ pour l’acquisition de robots qui améliorent la manipulation sécuritaire des médicaments. Leur pharmacie dessert 25 autres pharmacies au Québec et ce n’est qu’un début.

« D’ici deux ans, nous allons devenir la plus grosse Centrale de préparation d’ordonnances (CPO) au Canada. Trois robots sont en opération à la pharmacie. Quatre autres viennent d’être ajoutés », explique Michel Gomolka, gestionnaire de la Pharmacie Uniprix Daniel Guay et Julie Beaupré de Roberval.

« Notre objectif d’ici la fin 2024 vise à produire de 25 000 à 30 000 piluliers de pilules par semaine, à partir de la pharmacie. Présentement, le plus gros CPO au Canada en produit 25 000. »

L’entreprise livre des piluliers aussi loin que Val-d’Or, Rimouski, Saint-Constant en passant par Québec sans oublier le Saguenay-Lac-Saint-Jean.

La procédure est fort simple. La demande se fait par informatique. Par la suite, les piluliers sont préparés avec l’aide des robots et le lendemain tout est livré par des transporteurs.

« Au Saguenay-Lac-Saint-Jean, nous desservons une dizaine de pharmacies. Pour ces clients, nous utilisons des transporteurs locaux. Je fais affaire avec toutes les bannières. À titre d’exemple, dans la région, nous livrons des piluliers à Jonquière, Chicoutimi, La Baie, Saint-Bruno, Alma, Dolbeau-Mistassini et Girardville. »

Avantages du CPO

Le pharmacien qui utilise les services du CPO de Roberval bénéficie, en contrepartie, d’avantages non négligeables.

« En période de pénurie d’employés, cette alternative devient intéressante. Le pharmacien sauve des coûts importants reliés à la main-d’œuvre. Dépendamment du nombre de piluliers à préparer, il faut prévoir de 40 à 80 heures de travail par semaine. Lorsqu’il fait affaire avec nous, le client n’a besoin que de quatre à cinq heures par semaine pour vérifier uniquement l’entête des piluliers », explique-t-il.

Autre avantage du CPO, celui d’éviter des erreurs.

« Dans 99,9% des cas, on garantit l’exactitude des commandes. Le robot ne se trompe pas sur le nombre et la sorte de médicaments à placer dans les pots. »

Investissements majeurs

Les trois premiers robots SynMed ont coûté 850 000 $ l’unité. Les quatre nouveaux robots VBM qu’on vient d’ajouter coûtent 350 000 $ pièce. Quant aux Parata qui fabriquent des alvéoles, le coût est de 275 000 $ chacun. Des équipements qui permettent d’utiliser une technologie qui remplit, compte, étiquette, capsule et trie les flacons de prescription.

Pour Uniprix Daniel Guay et Julie Beaupré, l’avenir s’annonce intéressant pour le CPO opéré par les deux pharmaciens.

« Nous avons des ententes avec Brunet, Pro Doc et Uniprix. Je serai présent au prochain Salon d’Uniprix les 7 et 8 juin. C’est certain que nous allons signer plusieurs ententes avec d’autres pharmacies. »

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