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Les demandes de la Coopérative Piekouagami sont trop élevées pour la Ville de Roberval

Le 29 juillet 2010 — Modifié à 00 h 00 min le 29 juillet 2010
Par daniel migneault

La Ville de Roberval ne peut répondre positivement à la demande de la Coopérative Piekouagami qui milite pour la construction d’une coopérative d’habitation pour les personnes âgées. Selon le maire Michel Larouche, la Ville n’a tout simplement pas les moyens d’acquiescer aux exigences du projet.

M. Larouche considère que les conditions de la coopérative ne sont tout simplement pas réalistes. Plusieurs rencontres avec les représentants de la coopérative n’ont pas convaincu les élus de la pertinence du projet. « Une Ville comme Roberval ne peut pas se permettre d’accorder un terrain, un congé des taxes foncières et de services de 35 ans et une aide de 400 000 $. C’est difficilement défendable auprès de la population de donner de tels avantages », soutient le maire.

Dans le cadre du projet soumis par la Coopérative Piekouagami, la moitié des 48 logements devrait être réservé pour du logement social. La seconde moitié irait aux résidents moins bien nantis qui ne sont pas admissibles au logement social. Ce modèle ne correspond pas aux besoins de la Ville selon le maire. « C’est clair que si nous avons accès à des programmes qui permettraient d’augmenter le nombre de logements sociaux, nous serions à l’affut. Cela passerait alors par notre office municipal d’habitation », explique le premier magistrat.

Le maire de Roberval réfute aussi les allégations des membres de la Coopérative Piekouagami qui s’interrogent à savoir si les élus seraient l’objet de pression du secteur privé. « Ça n’a jamais pesé dans la balance. Il n’y a pas eu de lobby du secteur privé. Les résidences privées ne visent pas la même clientèle », affirme M. Larouche.

Les conditions réclamées par la coopérative ont été calculées selon les critères du programme Accès logis. Michel Larouche invite la coopérative à soumettre un nouveau projet où les demandes à la Ville seront moins élevées : « Il y a d’autres coopératives qui fonctionnent sans l’aide publique. Avec toutes leurs demandes, ça fait beaucoup », estime le maire.

Finalement, concernant le projet de conversion du Couvent des Ursulines en locaux pour le Centre d’archives et la Société d’histoire de Roberval, de même que l’ajout d’unités d’habitation, Michel Larouche mentionne qu’on est encore bien loin de la coupe aux lèvres.

Par ailleurs, il précise que la présentation de la Coopérative d’habitation Piekougami faisait état d’une construction neuve et non pas de la reconversion de bâtiments comme le Couvent des Ursulines ou le Claire-Fontaine. M. Larouche invite donc la coopérative à refaire ses devoirs.

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