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Résolu et la Ville de Saint-Félicien s’entendent pour créer un Écoparc

Le 31 octobre 2013 — Modifié à 00 h 00 min le 31 octobre 2013
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Le projet de parc agrothermique verra le jour sur des terrains propriétés de Produits forestiers Résolu situés près de son usine de pâte de Saint-Félicien. Résolu prêtera ses terrains et fournira des services à prix coûtant à une Société à être créée qui gérera les actifs de l’Écoparc.

Une entente de principe a été convenue entre la Ville de Saint-Félicien et Produits forestiers Résolu pour l’utilisation de quinze hectares de terrains dans la réalisation du parc agrothermique. L’entente inclura également une participation de la communauté autochtone de Mahsteuiatsh. Une fois les infrastructures en place, cet Écoparc offrira de louer ses installations à des promoteurs.

Outre le prêt du terrain, Résolu s’engage également à fournir de l’énergie thermique résiduelle en provenance de son usine. Cette énergie pourra être utilisée dans des projets de culture en serre, mais aussi pour des initiatives commerciales structurantes pour la communauté.

« Nous mettons le terrain dans la société qui sera créée et nous fournirons les services au prix qu’ils nous coûtent », a précisé Yves Laflamme, premier vice-président, Produits du bois, approvisionnement et technologies de l’information chez PFR. « S’il y a des profits, tant mieux, mais ce n’est pas l’objectif de Résolu dans ce projet. Nous saisissons l’opportunité de participer à un projet de développement avec la communauté », poursuit-il.

Le maire de Saint-Félicien, Gilles Potvin, ne cachait pas sa satisfaction de voir ce projet être enfin en voie de se concrétiser. « Ce sont des conditions rêvées. Ce sont toutes les conditions souhaitées pour un projet rentable qui aura une pérennité à long terme », a-t-il soutenu.

Campagne électorale

Questionné à savoir si l’annonce de cette entente pour la création d’un parc agrothermique à quelques jours de l’élection n’avait pas une saveur électorale, le maire Gilles Potvin s’en défend. « Absolument pas. C’est un dossier que l’on travaillait depuis longtemps et la vente de l’usine de cogénération n’était pas prévue pour le mois d’octobre. Avec un protocole de subvention qui se termine en février 2014, il fallait agir rapidement », a-t-il fait valoir.—S.T.

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