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Les élèves de la Cité étudiante de Roberval unis contre la pauvreté

Le 27 décembre 2013 — Modifié à 00 h 00 min le 27 décembre 2013
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Un enseignant de la Cité étudiante de Roberval a su mobiliser tous les jeunes de l'établissement dans un projet leur démontrant que l'implication même à petite échelle peut avoir des répercussions d'envergure sur l'ensemble d'un territoire.

« Actuellement, nous vivions dans une société de surconsommation, mais le vrai message à l'approche des Fêtes devrait être de donner plutôt que de constamment recevoir. Aujourd'hui, les gens ne cessent de regarder ce qu'ils n'ont pas plutôt que de regarder tout ce qu'ils ont. Si on s'arrêtait pour y réfléchir un peu, notre perception en serait modifiée. Nous vivons dans une société privilégiée et nous avons de la difficulté à nous en rendre compte. C'est dans cette optique que nous présentons aux élèves notre projet de collecte de denrées pour la Saint-Vincent-de-Paul », mentionne Dany Pilote, enseignant.

Dany Pilote et une armée d'étudiants ont amassé pour près de 5 000 $ en denrées alimentaires afin de remplir le garde-manger de la Saint-Vincent-de-Paul : « Ça a été une expérience de bénévolat enrichissante. Ça nous a ouvert les yeux en plus de nous sensibiliser à la situation des autres. Si pour nous, c'est important d'avoir un souper à Noël, alors pour d'autres familles qui n'ont pas les moyens, cela est également important. Quand on regarde tout ce que nous avons amassé, ça fait chaud au cœur de savoir que grâce à nous des familles passeront un bon Noël », souligne Lydia Parent, étudiante.

Les citoyens de demain

« Ce projet crée les citoyens de demain. Ça va les suivre toute leur vie. Ils connaissent les dons de soi, mais également la cause. J'ai plusieurs anciens élèves qui souhaitent encore s'impliquer. Il faudrait que certains adultes cessent de véhiculer le message que les jeunes ne font rien. Il y a peut-être un 10 % qui se fou de tout, mais il reste toujours bien 90 % impliqués et qui continueront de l'être toute leur vie. Il y a des jeunes qui ont le cœur aussi gros que l'école. J'ai initié le projet, mais sans les élèves il ne serait rien Il faut une voix à la base, mais ensuite il nous faut plein d'agents multiplicateurs pour le vendre. Une fois que la roue de la solidarité commence à tourner, elle est bien dure à arrêter », conclut l'enseignant.

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